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Sport Publié le 7 avril 2023 | CICG-Côte d’Ivoire

Centre d’innovations et de technologies de l’anacarde de Yamoussoukro : un pôle pour conforter la place de leader mondial de la Côte d’Ivoire dans la production de la noix de cajou

© CICG-Côte d’Ivoire
Centre d’innovations et de technologies de l’anacarde de Yamoussoukro : un pôle pour conforter la place de leader mondial de la Côte d’Ivoire dans la production de la noix de cajou

Le Centre d’innovations et de technologies de l’anacarde (CITA) de Yamoussoukro a été officiellement ouvert, le 1er octobre 2020 par le Président de la République, Alassane Ouattara.


Ce centre a pour vocation d’être un pôle technique en matière d’expertise, de formation, de transformation et de commercialisation des produits de l’anacarde.


Bâtie sur une superficie de 4 hectares, cette nouvelle unité de transformation d’anacarde comprend, entre autres, une salle de stockage, de transformation, de séchage, des laboratoires et un centre de production de produits dérivés.


D’une capacité de transformation de 6 000 tonnes par an, cette infrastructure agro-industrielle a nécessité un investissement de 3,9 milliards de FCFA.


« Cette usine implantée s’inscrit dans la vision de la restructuration de l’économie ivoirienne à travers l’industrialisation de ses unités de production agricole », souligne Bertrand Konan Koffi, opérateur économique.


La réalisation de ce pôle technique est également en cohérence avec l’objectif du gouvernement de relever le taux de transformation locale de noix brute de cajou de 10% à 50%, à l’horizon 2025.


« La mise en place de cette unité permettra à la Côte d’Ivoire d’accroître la production d’anacarde, d’y apporter une plus-value et d’améliorer la qualité de ce produit », indique Youssouf Ouattara, ingénieur agricole.


Le CITA permet de disposer sur le marché du travail d'un vivier de compétences pour l’industrie de la transformation. Il vise à améliorer l’employabilité des jeunes et des femmes. Cette unité emploie près de 150 personnes.


« Cette infrastructure a des retombées économiques et sociales dans la capitale politique. Elle permet de résorber le chômage des jeunes, favoriser l'autonomisation des femmes et faire le bonheur des populations », témoigne Kolo Catherine, enseignante à Yamoussoukro.

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