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Sport Publié le 4 avril 2023 | Le Nouveau Réveil

Campagne de sensibilisation à l’autisme / Pr Koua Asseman Médard : « Il faut un dépistage précoce pour réduire les impacts »

© Le Nouveau Réveil
Campagne de sensibilisation à l’autisme / Pr Koua Asseman Médard : « Il faut un dépistage précoce pour réduire les impacts »

Votre enfant ne suit pas du regard, il ne réagit pas lorsqu’on l’appelle, il ne parle pas, il ne montre pas du doigt les personnes ou les objets. Si ces cas se présentent chez votre enfant, allez dans le centre de santé le plus proche ». Telle est la consigne que donne le Pr Koua Asseman Médard, directeur coordonnateur du Programme national de la santé mentale à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Lancée le 02 avril, cette campagne se tiendra tout au long du mois d’avril dénommé "Avril bleu", qui marque le mois de la sensibilisation à l’autisme. A cette occasion, le ministère de la Santé, à travers le Programme national de la santé mentale, lance une vaste campagne sur l’ensemble du territoire durant tout le mois d’avril. Placée sous le thème "Améliorons la vie par un dépistage précoce", cette journée selon le directeur coordonnateur du Programme national de la santé mentale, Pr Koua Asseman Médard, cette sensibilisation vise à « accorder une attention particulière, au-delà d’une célébration festive, à pouvoir dérouler pendant tout le mois d’avril un certain nombre d’actions, à l’effet de sensibilisation des populations et surtout mener des réflexions structurantes pour améliorer l’accès au service de santé des personnes concernées directement ou indirectement par la problématique de l’autisme. » Le directeur coordonnateur explique que « L’autisme est un problème de développement de l’enfant qui a mal débuté. Avant l’âge de trois ans, les premiers signes vont apparaître et vont perturber les différents domaines de développement de l’enfant au niveau de sa communication, au niveau de la relation qu’il a avec les autres, au niveau de la compréhension qu’il a du monde au niveau de son comportement social. » C’est un trouble précoce du développement avant l’âge de trois ans. « Cela va persister tout au long de la vie, lorsque le dépistage n’est pas fait tôt, cela va compromettre la capacité de développement, de socialisation, de scolarisation, d’autonomisation, du jeune enfant, de l’adolescent, de l’adulte jeune, ou du sujet d’âge mûr. » a-t-il précisé. Agir tôt, dépisté précocement, permet de mener des interventions précoces pour réduire les impacts qui vont perturber le développement, l’interaction entre l’enfant et son environnement, entre l’enfant et les attentes d’apprentissage scolaire et de la vie courante.


JEAN PRISCA

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