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Sport Publié le 24 mars 2023 | CICG-Côte d’Ivoire

Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) : un mécanisme aux résultats impressionnants

© CICG-Côte d’Ivoire
Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) : un mécanisme aux résultats impressionnants

Abidjan, De 2012 à ce jour, c’est un total de 1902 milliards de Fcfa de dette qui ont été rétrocédés par la France à la Côte d'Ivoire, à travers trois Contrats de Désendettement et de Développement (C2D). Ce mécanisme vise à accompagner les efforts de développement entrepris par la partie ivoirienne dans certains secteurs clés, notamment l’éducation, la formation, la santé, l’emploi, le développement urbain, l’agriculture, les infrastructures routières et la justice.


Le premier C2D entre la France et la Côte d’Ivoire a été signé le 1er décembre 2012 pour un montant de 413, 25 milliards de FCFA. Le deuxième, d’une enveloppe de 738 milliards, est intervenu le 3 décembre 2014. Quant au troisième et dernier C2D, signé le 27 octobre 2021 et courant jusqu’à 2025, il est doté d’un montant de 750,77 milliards de FCFA.


Mécanismes consistant pour l’État ivoirien à rembourser des dettes contractées auprès de la France en finançant des projets convenus d’accord partie entre les deux États, ces trois C2D ont vu la mise en œuvre de projets qui ont amélioré les conditions de vie des populations en leur offrant un meilleur accès aux services sociaux de base.


Dans le secteur de l’emploi et de l’insertion des jeunes, 9 205 jeunes ont été insérés dans des Travaux à Haute Intensité de Main d’œuvre (THIMO), 4 920 autres ont été placés en stage. Des entrepreneurs ont été accompagnés dans des Activités génératrices de revenus (AGR). Des jeunes se sont lancés dans le commerce de vivrier à Dabou, d’aviculture à Jacqueville, d’élevage de lapins à Songon, et de porcs à Bouaké.


Dans le domaine agricole, l’aménagement de 1 000 ha de plaines cultivables, la réhabilitation du barrage de Solomougou, etc. sont à mettre à l’actif du C2D.


Au niveau du secteur l’éducation-formation, 116 écoles primaires ont été livrées dans six régions au profit de 15 817 enfants dans les zones rurales, 240 collèges de proximité ont été construits. Cela a permis d’améliorer les conditions d’apprentissage des enfants dans les zones rurales. Des Centres d'Animation et de Formation pédagogique (CAFOP) ont été réhabilités et équipés. Le lycée professionnel sectoriel de Yopougon a été inauguré. On note aussi les travaux d’extension et de réhabilitation de l’Institut national Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INPHB), l’octroi de 100 bourses d’études aux étudiants et enseignants-chercheurs et la fourniture de 18 000 ouvrages à cinq universités.


Dans le secteur de la santé, des réalisations majeures ont vu le jour. Des centres de santé ont été réhabilités et construits dans les zones Nord, Nord-est et Nord-ouest et sur l’ensemble du territoire. Le niveau des plateaux techniques de dizaines d’établissements sanitaires a été relevé. Une soixante-dizaine de dispensaires ont été réhabilités et équipés. 95% des médicaments essentiels ont été rendus disponibles. La rénovation des locaux, la mise en place du système LMD à l’INFAS et la mise à disposition de médicaments essentiels à la Nouvelle Pharmacie de la santé Publique font partie des acquis.


Grâce au C2D, 23 000 foyers défavorisés ont bénéficié de branchements sociaux d’eau potable, des usines de traitement d’eau potable ont été construites à Guiglo, Gagnoa, Sinfra, etc. La station de prétraitement des eaux de Koumassi Digue a été réhabilitée.


 Dans d’autres localités, les financements ont facilité l’accès à l’eau potable, à travers la mise en service de nombreux châteaux d’eau, améliorant ainsi la vie de millions de personnes.


Au titre des infrastructures routières, ce sont une quinzaine de ponts de désenclavement dont celui de Gbéléban, qui ont été construits. À Bettié, dans la région de l’Indénié-Djuablin, le C2D a financé la construction d’un pont. Cet ouvrage, long de 189 mètres, enjambe le fleuve Comoé et rattache Bettié à Yakassé-Attobrou dans la région de La Mé. Il a permis de désenclaver la région. Ce pont favorise les échanges socio-économiques et commerciaux non seulement entre les régions de la Mé et de l’Indénié-Djuablin, mais aussi avec le Ghana voisin. À Béoumi, la reconstruction du pont sur le fleuve Bandama qui a connecté le Centre, l’Ouest et le Nord du pays, a donné un nouveau dynamisme à cette localité du Centre ivoirien.


En plus des ponts, le C2D a facilité le bitumage de plusieurs centaines de kilomètres de routes à travers le pays. Ainsi, 141 Km de routes revêtues ont été renforcés sur l’axe Bouaké-Ouangolodougou et 78 Km sur l’axe Adzopé-Pont Comoé. La construction de la ligne 1 du Métro d’Abidjan et de ses aménagements connexes va améliorer sensiblement la mobilité des Abidjanais.


Pour la préservation de l’environnement, le C2D a octroyé 11,16 milliards de FCFA pour la rénovation et la protection des parcs et réserves.


Dans le secteur de la justice, l’on a enregistré la construction et l’inauguration de la Cour d’Appel de Korhogo, l’inauguration attendue de celle de Daloa, etc.


D’autres projets majeurs sont en vue, notamment, le projet de préservation et de valorisation des aires protégées à hauteur de 15 milliards de FCFA, le programme jeunesse, emploi engagement citoyen de plus de 50 milliards de FCFA qui prévoit l’accès de plus de 80 000 jeunes Ivoiriens à des dispositifs de renforcement de leur employabilité, d’appui à leurs initiatives entrepreneuriales et de déploiement du service civique et du volontariat communautaire et le projet dans le secteur des industries culturelles et créatives à hauteur de 11,3 milliards de FCFA portant sur la mise en place d’un lieu culturel, en particulier pour la jeunesse.

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