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Sport Publié le 14 mars 2023 | Le Nouveau Réveil

Effets du nouveau SMIG et les minima catégoriels : Les sociétés de gardiennage appellent leurs clients au respect de la loi

© Le Nouveau Réveil
Effets du nouveau SMIG et les minima catégoriels : Les sociétés de gardiennage appellent leurs clients au respect de la loi

Le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) sont passés de 60 000 FCFA à 75 000 FCFA soit une hausse de 25% au 1er Janvier 2023. L’annonce a été faite par le porte-parole du Gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue du Conseil des ministres, le 21 décembre 2022 à Abidjan. Les effets immédiats de cette nouvelle disposition ne sont pas sans effets dans les prestations de plusieurs entreprises à l’égard de leurs clients. Et c’est le cas des sociétés de gardiennage dont les faitières ont levé la voix pour appeler tous leurs clients au respect de cette nouvelle donne. La Fédération nationale du patronat des entreprises privées de sécurité de Côte d’Ivoire (FENAPEPSCI) au cours d’une conférence de presse animée à cet effet. Guy Komena, directeur général de CODIVAL, président de la FENEPEPSCI au nom des organisations professionnelles du secteur de la sécurité privée transport de fonds, a expliqué les effets du nouveau SMIG et minima catégoriel qu’il implique. De 60 000Fcfa à 75 000Fcfa, soit une hausse de 25%, hausse des charges CNPS, les minima catégoriels (salaires qui suivent le SMIG) de 9% à 18% de revalorisation. Or les salaires et charges liées aux salaires représentent 78% à 80% du chiffre d'affaires des entreprises de sécurité précisément celles qui font le gardiennage, c'est une hausse de 25% en ce qui concerne le SMIG à payer. C’est également une hausse de 9% à 18% à provisionner pour les catégories après le SMIG. La FENEPEPSCI se réjouit de la hausse du revenu des agents de sécurité, dont les conditions de vie vont s'améliorer. « Les coûts des prestations définis sur la base de l'ancien SMIG et des minima catégoriels de 2015, ne peuvent être maintenus sans risque de défaut de conformité au droit du travail en Côte d'Ivoire, car aucune entreprise ne pourra tenir les niveaux de salaires exigés par le décret n°2022-986 du 21 décembre 2022, portant revalorisation du SMIG, sans adaptation des prix. Il s'agit, pour nous tous, utilisateurs des services de sécurité, de se mettre en conformité avec la loi en payant le juste prix minimum à savoir deux cent cinquante mille francs CFA (250 000fcfa) afin de voir l'agent de sécurité affecté à notre sécurité avoir le traitement conforme à la loi. » Il invite donc l’Etat en premier lieu, qui a pris cette loi et tous les autres clients des sociétés de gardiennage, au respect scrupuleux des implications que cette loi impose, c’est-à-dire une revalorisation des coûts des prestations. Et au président Guy Komena de dire ceci : « Tous avons décrié des conditions de vie difficiles des agents de sécurité avec cette revalorisation du SMIG, tous devons respecté et en faire la promotion » a-t-il martelé. Les clients sont donc appelés à ne pas violer cette nouvelle loi.


JEAN PRISCA

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