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Sport Publié le 8 février 2023 | AIP

Lutte contre l’excision : Albert Flindé appelle au sens de responsabilité afin que cesse la pratique dans la région

© AIP
Lutte contre l’excision : Albert Flindé appelle au sens de responsabilité afin que cesse la pratique dans la région

Man-Le ministre-gouverneur du district autonome des Montagnes, Albert Flindé, a appelé, face à l’ampleur de l’excision dans la région de l’Ouest, au sens élevé de la responsabilité des différents leaders communautaires, à tout mettre en œuvre auprès des populations, pour toute cessation de la pratique dans la contrée.


« J’en appelle au sens de responsabilité des chefs traditionnels, des chefs de communautés, des chefs religieux pour qu’ils s’engagent résolument auprès de nos populations dont ils ont la charge dans la mise œuvre du processus de transformation des normes sociales, pour mettre fin à la pratique de l’excision dans notre district et dans notre région », a déclaré M. Flindé, lors de la cérémonie de célébration de la journée mondiale de lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF), lundi 6 février 2023 à la préfecture de Man.


Il a invité pour l’occasion ses concitoyens et les partenaires de la Côte d’Ivoire, à une réelle implication de tous, dans toutes les actions de sensibilisation insufflées par les autorités du pays afin d’aboutir à un changement de paradigme et mettre effectivement fin à l’excision.


En Côte d’Ivoire, 36,7% de femmes sont touchées par la pratique de l’excision dont 10% de filles de moins de 14 ans, selon la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré, qui a présidé la cérémonie officielle de la journée mondiale de lutte contre les MGF.


Dans l’Ouest du pays, il s’agit de 62,1% de femmes qui sont victimes. Des statistiques qui interpellent et que les autorités en particulier celles du district des Montagnes entendent apporter une riposte.


La Côte d'Ivoire s'est engagée, lors de la conférence internationale sur la population et le développement (tenue en 2019 à Nairobi au Kenya), à réduire les mutilations génitales féminines de 36,7 % à 15 % d'ici 2030.


ebd/fmo

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