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Sport Publié le 14 janvier 2023 | Jeune Afrique

Jean-Louis Billon : « Je me bats pour être le candidat du PDCI en 2025. Et je ferai tout pour l’être »

© Jeune Afrique
Jean-Louis Billon : « Je me bats pour être le candidat du PDCI en 2025. Et je ferai tout pour l’être »

Après son départ du gouvernement en 2017, où il a occupé pendant cinq ans le poste de ministre du Commerce, Jean-Louis Billon a été, au sein du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, dirigé par Henri Konan Bédié), l’un des partisans d’une rupture avec le camp du chef de l’État.


Élu député de Dabakala en mars 2021, ce fan de grande vitesse a d’ores et déjà entamé son tour de chauffe en vue du scrutin présidentiel de 2025, alors que son parti n’a pas encore choisi son candidat. D’ici là, le patron de Sifca entend plus que jamais jouer son rôle d’opposant, sans langue de bois. Il est le grand invité de l’économie Jeune Afrique-RFI de ce mois de janvier.



Jeune Afrique : Lors de vos vœux, vous avez dit : « Nombreuses sont les villes et les régions qui sont mal gérées. La Côte d’Ivoire a besoin d’un vrai développement. » Qu’entendez-vous par là ?


Jean-Louis Billon : Le pays a besoin d’un développement plus équitable. Je viens d’une région où il y a un problème d’eau potable criant, et cela depuis une dizaine d’années. Il y a un déséquilibre en faveur des grandes villes. Il y a aussi un problème d’assainissement qui n’est pas réglé depuis plus d’une trentaine d’années, y compris à Abidjan. Et puis, il y a bien sûr un problème de gouvernance.


Un vrai développement, c’est aussi plus d’efforts pour industrialiser le pays ? 


Oui, indéniablement. Depuis la sortie de la crise post-électorale de 2011, nous connaissons une croissance soutenue, même si elle s’essouffle un petit peu. Mais il faut remarquer que celle-ci est en grande partie portée par l’investissement public. Si, en 2011, 3 000 milliards de francs CFA ont été dépensés, cette somme a été quadruplée pour atteindre aujourd’hui plus de 12 000 milliards. Il faudrait remettre le secteur privé au centre de ce modèle, de sorte que ses entreprises deviennent plus compétitives, qu’elles investissent plus, qu’elles emploient plus. Nous aurons alors une croissance beaucoup plus durable.

 

 

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