Les travaux des experts qui précèdent la réunion de haut niveau, en prélude à la célébration de l’année africaine de la nutrition se sont ouverts, le mardi 06 décembre, à la patinoire du Sofitel hôtel Ivoire. Cette réunion a pour thème : « Renforcer la résilience en matière de nutrition et de sécurité alimentaire sur le Continent ».
Au cours de son allocution d’ouverture, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a dépeint un tableau sombre de la situation nutritionnelle en Afrique. « Les estimations de l’OMS nous révèlent un tableau peu reluisant de la situation nutritionnelle sur notre continent. On estime à 6,7% d’enfants de moins de 5 ans qui ont souffert d’émaciation en 2020, la forme la plus mortelle de la malnutrition.
Elle est la cause de près de la moitié (45%) des décès d’enfants de moins de 5 ans ». Et d’ajouter pour dire qu’en « outre, environ 30,7% d’enfants de moins de 5 ans ont présenté un retard de croissance et de développement en raison d'un manque chronique de nutriments essentiels dans leur alimentation en 2020 ».
Cette situation demeure préoccupante et encore loin des cibles mondiales de l’OMS. « En effet, 6% d’enfants de moins de 5 ans souffrent d’émaciation, 22% présentent un retard de croissance » a dit le ministre Pierre Dimba. Marc Vincent, chef de file des partenaires pour la nutrition, a déchiffré les conséquences sociales et économiques de la nutrition estimées à 521 milliards de FCFA montrant ainsi l’urgence d’agir au plus vite.
C’est pourquoi, il a exhorté les pays et les partenaires à s’appuyer sur les bonnes pratiques et à investir dans la science pour faire face à la malnutrition qui est un problème mondial…
JP