Des organisations non gouvernementales (ONG) engagées dans la promotion des droits des femmes sollicitent "l’engagement de l’Etat pour la mise à disposition d’un fonds d’aide et de soutien aux victimes des violences basées sur le genre (VBG).
Ces organisations non gouvernementales ont exprimé ce souhait, jeudi 1er décembre 2022, lors d’une rencontre à l’ambassade de Grande Bretagne, à Abidjan, à l’initiative de l’ONG EngenHealth, en partenariat avec l’Ambassade et le collectif des activistes.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la campagne annuelle des “ 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes et des filles “, qui se tient du 25 novembre au 10 décembre, autour du thème, “ Tous activistes, tous solidaires dans la lutte contre les violences basées sur le genre “.
Il s’est agi à cette rencontre, d’échanger sur les questions stratégiques pouvant renforcer les actions de défense des droits de la femme, de l’égalité homme-femme, menées par les mouvements féministes en Côte d’Ivoire, a indiqué la représentante du directeur régionale EngenderHealth Bureau Afrique de l’Ouest et Centrale, Ouattara Malamita Troh.
L’ambassadeur de la Grande Bretagne en Côte d’Ivoire, Catherine Brooker a affirmé le soutien de son pays à la lutte contre les violences basées sur le genre, affirmant qu'il faut l’engagement de tous les acteurs pour mettre fin aux VBG.
La Côte d’Ivoire a enregistré plus de 5000 cas de VBG en 2022, selon EngenderHealth. Dans le monde, une femme sur trois subit ces violences.
(AIP)