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Sport Publié le 25 novembre 2022 | CICG-Côte d’Ivoire

Augmentation du stock forestier : le gouvernement annonce le reboisement intensif de 20 000 hectares de forêts sur 7 ans

© CICG-Côte d’Ivoire
Augmentation du stock forestier : le gouvernement annonce le reboisement intensif de 20 000 hectares de forêts sur 7 ans

À la faveur de l’atelier de lancement du programme d’investissement forestier phase 2 (PIF-2), le mercredi, 23 novembre 2022 à Abidjan, le ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, a annoncé le reboisement intensif de 20 000 hectares de forêts sur une période de 7 ans. Cette initiative vise à contribuer à la restauration du couvert forestier national.


« De 16 millions d’hectares de forêts en 1900, nous sommes aujourd’hui à 2,97 millions d’hectares, soit moins de 10% du territoire national. Conscient de cette situation, le gouvernement a pris l’engagement face au monde entier, de porter la couverture forestière du pays à 6,5 millions d’hectares d’ici à 2030 soit 20% du territoire national. Et pour atteindre cet objectif, le gouvernement a pris des mesures fortes, dont la mise en œuvre d’un programme de reboisement intensif portant sur 20 000 hectares de forêts », a indiqué Laurent Tchagba.


Pour le ministre des Eaux et Forêts, le PIF2, d'environ 94 milliards de FCFA financés par le groupe de la Banque mondiale, s’exécutera sur 7 ans. Il matérialise l’engagement du gouvernement à préserver et à réhabiliter les forêts ivoiriennes.


Ce programme, à l’en croire, permettra d’une part de conserver et d’augmenter le stock forestier grâce au programme d’agroforesterie portant sur 300 000 hectares de forêts classées dégradées du Sud-ouest du pays et dans des forêts classées de la zone des savanes.


Il renforcera également la conservation de la biodiversité dans quatre parcs nationaux dont le Parc National de Tai, deuxième forêt primaire d’Afrique, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO comme réserve de biosphère.


Le ministre a lancé un appel aux partenaires pour une synergie d’action dans l’exécution de ce projet du fait de sa sensibilité. « Il est nécessaire de prendre en compte les mesures de sauvegarde sociale en faveur des populations installées dans les forêts classées en y associant étroitement les mesures de sauvegarde environnementales », a-t-il recommandé.

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