x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Sport Publié le 12 novembre 2022 | AIP

L’OIPR enregistre un taux de 77% de mise en œuvre du plan de gestion du parc national de Taï

© AIP
L’OIPR enregistre un taux de 77% de mise en œuvre du plan de gestion du parc national de Taï

San Pedro-L’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) a enregistré une performance de 77% de mise en œuvre du plan annuel de gestion du parc national de Taï après 10 mois d’activités, a appris l’AIP, au terme de l’atelier d’évaluation du Plan d’opération (PO) et d’élaboration des perspectives 2023, jeudi 09 et vendredi 10 novembre 2022, à San Pedro, avec l’ensemble des parties prenantes et de partenaires.


L’OIPR et ses partenaires ont salué les résultats avec satisfaction, après avoir passé en revue les opérations inscrites au PO annuel, à savoir, la surveillance et la protection, la gestion participative et appui au développement local, la communication et écotourisme, les infrastructures et les équipements, le management et l’intégration régionale.


Le bilan des 10 mois d’activités indique que de nouveaux véhicules ont été acquis. Les activités habituelles de surveillance ont été réalisées. Dans la dynamique de l’amélioration du système de gestion, des tests de la surveillance par des drones ont été effectués.


Des renforcements de capacités des agents en matière de pilotage et d’entretien de cet outil sont prévus, afin d’améliorer la surveillance et lutter efficacement contre les agressions du parc notamment, l’orpaillage clandestin et le braconnage.


Le directeur de la zone du sud-ouest de l’OIPR, colonel Dirassouba Abdoulaye, en charge de la gestion du parc national de Taï, a indiqué que l’utilisation des drones sera implémentée et les conclusions seront tirées en fin d’année 2023 pour apprécier les résultats.


Des résultats prometteurs en matière d’appui aux communautés locales ont été aussi enregistrés. L’on note l’exemple de l’appui aux femmes de la sous-préfecture de Djouroutou qui ont réalisé un chiffre d’affaires de plus de 10 millions FCFA en un an d’exercice à travers leurs activités génératrices de revenus financées par l’OIPR.


L’OIPR est en train de déployer toute sa stratégie en matière d’appui aux communautés locales. Un appel à manifestation d’intérêt lancé pour les activités génératrices de revenus, a connu un engouement avec cinq mille candidatures. Elles seront sélectionnées en fonction de certains critères et les moyens seront octroyés au financement des projets en fonction des moyens de l’OIPR.


Le Plan d’opération 2023 a été élaboration en tenant compte des défis liés à l’état de conservation du parc pour consolider les acquis et les améliorer davantage. Les financements sont attendus pour réaliser les infrastructures notamment, l’entretien des pistes et les bases des agents chargés de la surveillance afin qu’ils soient dans de bonnes conditions pour mieux travailler.


Des appuis en investissement sont attendus du Programme d’investissement forestier (PIF2) financé par la Banque mondiale pour réaliser ces infrastructures et consolider les acquis du PIF1 en matière d’appui aux communautés et améliorer leur implication dans la gestion du parc.


«Notre objectif est d’atteindre la gestion patrimoniale (….) Si les communautés considèrent le parc comme leur patrimoine, elles vont s’impliquer davantage dans sa gestion et ça sera pour le bien de tous.», a dit le colonel Diarassouba.


Le préfet du département de Taï, Bakayoko Mamadou, a appelé ces communautés à s’impliquer davantage dans la gestion de cette forêt en la considérant comme un patrimoine à léguer en héritage aux générations futures.


Le parc national de Taï est reconnu comme étant un site mieux protégé dans la sous-région. Avec une superficie d’environ 5.360 km², il est un immense réservoir génétique qui constitue un site de recherche pour certains établissements notamment, le Centre de recherche en écologie et les universités publiques de Côte d’Ivoire notamment, Félix Houphouet Boigny, Lorougnon Guédé de Daloa et Nandjui Abrogoua d’Abobo-Adjamé.



nbf/fmo

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ