L’Assemblée nationale ivoirienne a adopté, ce mercredi 9 novembre, en séance plénière, une loi permettant d’ajouter deux nouveaux postes au sein de la Commission électorale indépendante (CEI). Une manière d'appliquer les conclusions de la cinquième phase du Dialogue politique de mars. Malgré cela, l’opposition reste dubitative quant à la crédibilité de cette institution.
À 10h45, Adama Bictogo, le président de l’Assemblée nationale ouvre les débats. Un seul sujet est à l’ordre du jour : l’adoption d’une loi permettant de créer deux nouveaux postes au sein de la Commission électorale et d’officialiser la création d’un 4e poste de vice-président.
Après quelques débats sur la forme, 122 parlementaires sur 255 ont voté pour cette loi, qui selon le député du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), Fa Moussa Coulibaly, est une « main tendue » du président : « Le présent projet de loi est l'aboutissement d'un consensus de l'ensemble des acteurs politiques. Il n'était donc pas question de revoir quoi que ce soit en profondeur. »