Ahou Charlène, une fille de ménage, a été condamnée récemment, par le tribunal d’Abidjan-Plateau, à trois mois de prison ferme, pour avoir volé de l’argent chez son employeur. Comme elle, bien d’autres servantes et nounous passent des mois en prison pour des infractions similaires qui donnent une mauvaise image de la corporation. Les maisons de placement de servantes, mal structurées, confirment que ce secteur d’activités a besoin d’être réglementé.
Ahou Charlène avait pris le malin plaisir de disparaître de la circulation chaque fois qu’elle commet un vol chez un employeur. Puis elle se trouvait une autre famille chez qui elle travaillait en qualité de servante où elle commettait la même infraction. Elle a été finalement interpellée, jugée et condamnée à trois mois de prison ferme et 100 000 francs d’amende.
Vols
Amoin Adjoua Célestine, une autre fille de ménage, quant à elle, faisait entrer son complice chez son patron. Ce dernier se présentait chaque fois sous la casquette d’un réparateur d’appareil électroménager, toujours quand le patron n’est pas là. Ainsi après avoir visité la maison en feignant de réparer la télé ou l’ordinateur, il emportait des biens. La dernière fois, il a disparu avec de l’argent et l’ordinateur portable du patron. Célestine a été reconnue coupable de complicité de vol par le juge et condamnée à 6 mois de prison ferme.