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Sport Publié le 26 octobre 2022 | AIP

Le PNLP engage la lutte pour l'élimination des gîtes larvaires à Doropo

© AIP
Le PNLP engage la lutte pour l'élimination des gîtes larvaires à Doropo

Doropo - Le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) engage la lutte pour l'élimination des lieux de reproduction et de développement des moustiques appelés "gîtes larvaires", pour rendre efficace la réduction significative du paludisme à Doropo, lors d'une rencontre, mercredi 26 octobre 2022.


" Le paludisme demeure un véritable problème de santé publique, par sa fréquence élevée, sa gravité et ses conséquences socio-économiques importantes", a précisé la représentante du PNLP, Akpro Lorng Marie Nicole, lors de cette campagne de sensibilisation et de lutte contre le paludisme.


Les modes de transmission, les signes, l'identification des gîtes larvaires ainsi que les moyens de prévention du paludisme ont été expliqués aux participants. Mme Akpro Marie a saisi cette occasion pour mobiliser les populations dans cette lutte.


" L 'implication des populations nous permettra d'éliminer les gîtes larvaires", a-t-elle insisté, avant de rappeler la possibilité d'éradiquer cette maladie, à l'instar du Maroc et du Sénégal. Pour ce faire, la représentante du PNLP a encouragé les participants à assainir le cadre de vie, éviter les piqûres de moustiques et administrer un traitement préventif intermittent aux femmes enceintes.


Cette activité s'inscrit dans le cadre du PNLP, à travers la campagne de démoustication, qui vise, notamment, à sensibiliser les populations au changement de comportement, identifier dans les domiciles les gîtes larvaires par les Agents de santé communautaire (ASC) et les éliminer par des méthodes efficaces.


Selon un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le paludisme dans le monde en 2021, la Côte d'Ivoire a enregistré en 2020, 3,1% des cas de paludisme à l'échelle de la planète et 2,5% de décès dans le monde, occupant respectivement la 22è et la 23è place sur les 29 pays ayant enregistré les 95% des cas et les 96% de décès, selon Mme Akpro.


bd/nmfa/ask

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