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Sport Publié le 25 octobre 2022 | AIP

Santé maternelle et néonatale : des sages-femmes africaines s'instruisent sur les nouvelles directives de l'OMS

© AIP
Santé maternelle et néonatale : des sages-femmes africaines s'instruisent sur les nouvelles directives de l'OMS

Abidjan- La Fédération des associations de sages-femmes d'Afrique francophone (FASFAF) a entamé, lundi 24 octobre 2022, à Abidjan, les travaux préliminaires au troisième congrès de leur organisation par une imprégnation des nouvelles directives de l’OMS en santé maternelle et néonatale à l’intention des présidentes des associations nationales des sages-femmes.


Après Bamako en 2015 et Ouagadougou, en 2018, ce troisième congrès est prévu de mercredi à vendredi, sous le thème « Contribution des sages-femmes à la santé maternelle et néonatale en Afrique francophone : les défis actuels ».


En attendant, les 200 participantes venues de 17 pays africains francophones partagent des expériences pratiques sur les nouvelles directives de l'OMS pour la santé avant, pendant la grossesse, à la naissance et après pour réduire le taux de monde maternelle et infantile, des directives éprouvées ailleurs et dont les résultats sont probants et positifs.


A l'ouverture des travaux, le représentant résident de l'OMS en Côte d'Ivoire, Dr Jean-Marie Vianny Yaméogo, a salué le ministère de la Santé, de l'Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle pour l'amélioration des plateaux techniques et la disponibilité du personnel.


« Les nouvelles directives ont permis de baisser la mortalité néonatale et infantile. Ces 10 dernières années, la région Afrique a baissé d'au moins 40% des décès maternels, néonataux et infantiles, mais nous estimons, en ce qui concerne l'OMS que les progrès sont encore lents. C'est pourquoi de nouvelles directives sont prises pour accélérer les progrès à 140 décès pour 100 000 naissances dans chaque pays », a-t-il expliqué.


Pour sa part, le gouvernement soutient cet objectif majeur de développement durable, a affirmé le président de la Société de gynécologie obstétrique de Côte d'Ivoire, Pr Serges Boni, au nom du ministre Pierre Dimba qu'il représentait au Palais de la culture. Il estime que la Côte d'Ivoire a fait un progrès en passant de 614 à 385 décès pour 100 000 naissances.


Selon les rapports 2015 de l'OMS, l'UNFPA, l'UNICEF et la Banque mondiale sur les évolutions de 1990 à 2015 de la mortalité maternelle dans le monde, le ratio de mortalité maternelle était de 546 pour 100 000 naissances vivantes en Afrique Subsaharienne.


« La quasi-totalité des pays d'Afrique Francophone y sont classés dans la catégorie des pays n'ayant pas fait de progrès suffisants en matière de réduction de la mortalité maternelle », s'est alarmée la présidente de la FASFAF, Héloïse Adjowa Adandogou-D'Almeida qui milite pour le respect du ratio sage-femme et population, et entre sage-femme et femmes en âge de procréer.


Elle déplore le fait que « ces dernières années, les progrès engrangés dans le sens d’une amélioration de la santé maternelle et néonatale ont été mitigés, malgré une volonté politique affichée et de nombreux programmes nationaux ambitieux ».


aaa/fmo

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