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Sport Publié le 12 octobre 2022 | Le Nouveau Réveil

Secteur sanitaire privé : Environ 81% des cliniques exercent dans la clandestinité

© Le Nouveau Réveil
Secteur sanitaire privé : Environ 81% des cliniques exercent dans la clandestinité

Le secteur sanitaire privé, essentiellement présent dans les grandes agglomérations ou dans les pôles économiques, connaît un désordre sans nom. 


Pour l’assainissement du secteur, la Côte d’Ivoire, appuyée par la Banque mondiale, a mis en place des innovations. 


Le mercredi 05 octobre dernier, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a lancé le Guichet unique de l’agrément des cliniques privées et un Observatoire digital du secteur pour permettre à la population de dénoncer les dérives, la dématérialisation du processus d’enregistrement. 


A ce jour, le mal est profond, puisque « Le constat est que beaucoup d’établissements sanitaires privés (environ 81%) sont en situation d’irrégularité administrative ou exercent dans la clandestinité (étude IGS 2018). » Ainsi le ministre a-t-il lancé l’opération « Zéro clinique illégale » qui commence par une étape de sensibilisation avant de rentrer dans la phase de répression, c’est-à-dire le démentèlement à partir du 09 décembre 2022. 


Avant le message du ministre, la directrice des Etablissements privés et professionnels sanitaires (DEPPS), a invité les clinques clandestines à se mettre en règle vis-à-vis de l’Etat et à quitter la clandestinité. « Nous voulons que les cliniques privées contribuent aux pôles régionaux. 


Après le 09 décembre, il va avoir des contrôles intensifs allant jusqu’au démantèlement. Le Guichet unique est destiné à la régularisation administrative des établissements », a-t-elle exhorté. 


Selon le ministre Pierre Dimba, plus de 40% des prestations sanitaires sont délivrées par le secteur privé. 


C’est pourquoi, il a invité les uns et les autres à s’approprier les innovations. « Il est plus facile de se mettre en règle que de se défendre après sur les réseaux sociaux », a-t-il prévenu. 


La perspective est d’offrir à la Côte d’Ivoire des établissements sanitaires privés de qualité d’ici à fin 2025.


JB KOUADIO

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