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Sport Publié le 30 septembre 2022 | AIP

Des élèves confrontés à des difficultés de logement à Grabo

© AIP
Des élèves confrontés à des difficultés de logement à Grabo

Grabo -Plusieurs élèves fréquentant le lycée Jules Hié Nea de Grabo, seul établissement d’enseignement secondaire public couvrant trois sous-préfectures, sont confrontés à des difficultés de logement en ce début d’année scolaire, a constaté l’AIP.


Les parents d'élèves résidant dans les campements et villages de Grabo, des sous-préfectures d’Olodio et Djouroutou, peinent à trouver des hébergements pour leurs enfants, à cause des difficultés pour avoir une famille d’accueil ou un tuteur, l’augmentation des prix des loyers au-delà de leurs capacités financières et la rareté de logements appropriés pour l’accueil d’élèves.


«Cela fait plus d'une semaine que mon fils est inscrit en 6e et je n'ai pas encore trouvé un tuteur pour lui, ce qui est d'ailleurs son souhait, vu qu'il n'a que douze ans et ne peut vivre de façon autonome.», a confié Kouamé yao qui vit cette réalité à l'instar de plusieurs autres parents.


L’on évoque, entre autres raisons justifiant le refus des élèves par les familles, leur manque de respect aux décisions des tuteurs, le refus de contribuer aux petites tâches ménagères et d’aider les tuteurs dans les travaux champêtres pendant les weekends, les congés et jours fériés.


Trois semaines après la rentrée scolaire, près de la moitié des élèves du Lycée Jules Hié Nea de Grabo n'a pas encore repris le chemin de l’école. Et pourtant, pour éviter d’accuser des retards, les enseignants ont débuté les cours parce que les progressions dans les disciplines sont déjà élaborées en fonction du découpage de la nouvelle année scolaire.


Certaines personnes expliquent cette situation par les difficultés financières des parents d’élèves et le problème de logement des élèves.


Le gouvernement ivoirien a initié la politique des collège de proximité, des établissements de petite taille (base 2 ou base 4) construits dans les zones reculées du pays, afin d’être plus proches des populations rurales. L’idée est de permettre aux enfants scolarisables du milieu rural d’accroitre leurs chances d’accès au premier cycle du secondaire et d’être plus proches de leurs parents.


(AIP)


bka/nbf/ask

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