Ils étaient plusieurs centaines d’étudiants, tout de noir vêtus, bandeaux rouges ceints au front, qui battaient le pavé, chantaient et dansaient pour manifester dans toute l’université ce mercredi 3 août 2022.
Pour eux, « il n’y a pas d’école jusqu’à nouvel ordre ! », tel qu’a ordonné le secrétaire général de la faîtière, Allah Kouadio Saint-Clair, du haut du balcon de la présidence de l’Université Félix Houphouët-Boigny.
La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire n’arrive pas à comprendre pourquoi les autorités étatiques ne font pas des problèmes de l’école à elles soumises depuis trois ans, des priorités au même titre que les projets d’urgence.
« Les problèmes existent depuis longtemps. C’est pourquoi les organisations à caractère syndical ont fait profil bas. Elles ont sensibilisé les étudiants à leur part de responsabilité dans la bonne marche de l’école. Ce qui explique que ces trois dernières années, nous n’avons organisé que des séminaires pour faire des propositions à l’autorité. Mais depuis trois ans, nous proposons et aucune de nos propositions n’est encore prise en compte à ce jour. Par conséquent, nous n’avons plus confiance en l’autorité », a situé Allah Kouadio Saint-Clair, le secrétaire général de la Fesci.