Abidjan - L’Observatoire communautaire de la santé de Côte d’Ivoire (OCSCI) a été présenté aux hommes de médias, lors d’un atelier organisé mardi 26 juillet 2022 au siège de la Plateforme des organisations de santé, situé à Cocody Deux-Plateaux Angré.
Cet atelier de l’OCSCI visait à susciter plus d’implication des journalistes dans la promotion des services offerts pour la lutte contre les atteintes et/ou les violations des droits humains qui freinent l’accès des populations cibles aux services de prévention et de la prise en charge du VIH, de la tuberculose, du paludisme et de la COVID-19.
« Le respect des droits de l’homme se définit aujourd’hui comme une garantie dans l’atteinte des objectifs dans la riposte contre ces pandémies. Les médias sont donc des partenaires privilégiés car ils diffusent les informations et des chiffres. Aussi, pour un véritable changement de comportement des populations, les journalistes doivent connaitre les faits, bien peser les mots avant de les diffuser et n’écarter personne quel que soit le statut médical. Sinon, on plongera dans la stigmatisation et la discrimination », a expliqué la chargée de communication de l’ONG Enda Santé, Joelle Boni.
Pour la chargée de programme des droits humains de l’ONG Enda Santé, Mariam Sawadogo, « la stigmatisation retarde l’accès à des soins, impacte l’estime de soi, freine l’accès à l’emploi, aux loisirs et altère les relations sociales ».
Les populations les plus touchées de ces pandémies sont entre autres, les personnes vivant avec le VIH, les professionnel(le)s du sexe, les populations carcérales, les usagers de drogues, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes...
Les journalistes "friendly" ont arrêté avec l’OCSCI de se réunir chaque trimestre autour d’une thématique et de la développer dans des productions dans leurs organes de presse. L’OCSCI est composée de Alliance Côte d’Ivoire, Enda Santé, la Plateforme des réseaux de lutte contre les maladies (VIH/sida, tuberculose et paludisme), FENOS-CI, Ruban Rouge.
(AIP)
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