Abidjan - Le sous-directeur de la surveillance épidémiologique de l’Institut national de l’Hygiène publique (INHP), Dr Daouda Coulibaly, a édicté, lundi 19 juillet 2022, des mesures de prévention de l’épidémie de la variole du singe signalée au Ghana, pays voisin.
Lors de la Tribune « Tout savoir sur », activité hebdomadaire sur l’actualité initiée par le Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG), Dr Coulibaly a invité les populations à éviter les contacts non protégés avec les animaux malades ou trouvés morts en forêt.
Il leur a recommandé de consommer la viande bien cuite, de promouvoir, le lavage régulier des mains à l’eau et au savon, le port des équipements de protection individuelle avant tout contact avec les malades (gants, blouse, lunette, masques).
Le sous-directeur a également exhorté au traitement des surfaces et objets souillés par les sécrétions du malade ou de l’animal, à la gestion correcte des déchets de soins et effluents et surtout à la vaccination des sujets et contacts à risque et à haut risque. Il a annoncé le vaccin Imvanex® de troisième génération récemment autorisé.
La variole du singe, ou infection à virus monkeypox, est une maladie infectieuse virale. Elle est émergente et à potentiel épidémique. Il s'agit d'une zoonose virale, c’est-à-dire une maladie qui est transmise à l’être humain par les animaux. Elle se manifeste en deux phases. La phase pré éruptive qui se présente à travers la fièvre, les céphalées, la myalgie, les douleurs dorsales, l’asthénie intense et l’adénopathie (ganglions). Et la phase dite éruptive qui s’illustre par des macules ou tâches.
Au 4 juillet 2022, 6027 cas dont trois décès ont été enregistrés à l’échelle mondiale dans 59 pays et territoires. L’Europe enregistre le plus grand nombre de cas cependant les trois décès ont été notifiés en Afrique. Selon les données actualisées du centre de contrôle et de prévention des maladies (ECDC), 27 Etats européens ont rapporté au 14 juillet, 7 128 cas confirmés.
bsb/cmas