Un accord de principe a été donné le 8 juillet à Accra, au Ghana, par seize industriels du cacao pour que soient mis en place tous les outils nécessaires pour garantir un meilleur revenu aux planteurs ivoiriens et ghanéens, qui produisent à eux seuls 60% du cacao mondial. Avec l'idée qu'un meilleur prix aujourd'hui est la clé pour un cacao durable demain.
L'accord qui vient d'être signé à Accra est une sorte de deuxième chance donnée à une initiative lancée il y a trois ans mais qui n'a pas porté ses fruits.
Le prix du cacao ivoirien et ghanéen est composé essentiellement du prix du marché mondial, auquel il faut ajouter deux primes. L'une d'elle, mise en place en 2019, est versée par les industriels et se monte à 400 dollars la tonne. On l'appelle « différentiel de revenu décent » ou « LID » en anglais. L'autre prime, liée à l'origine du cacao, s'est quant à elle effondrée depuis sa mise en application : elle est même devenue négative.