Une délégation du Comité national de télédétection et d’information géographique (CNTIG) conduite par son directeur général Dr Edouard Fonh-Gbéi a présenté ses solutions de géo informations aux autorités de la ville de Kinshasa en République démocratique du Congo ( RDC) au cours d’un atelier qui s’est tenu du 20 au 21 juin 2021, rapporte une note d’information transmise mercredi à Abidjan.net.
Cette mission du CNTIG répondait ainsi à l’invitation du gouverneur de la ville de Kinshasa dans le cadre de la mise en œuvre d’une assistance technique en vue d’accompagner la redynamisation de la gestion du cadastre de cette ville dans l’optique d’améliorer les recettes fiscales. « Au cours d’un atelier, les experts du CNTIG ont eu l’opportunité de présenter à toutes les instances dirigeantes de la province de Kinshasa ainsi qu’aux bourgmestres les solutions e-cadastre et e-commune qui ont fait leur preuve en Côte d’Ivoire et permis d’améliorer substantiellement les recettes des communes ainsi que le taux de cadastrage », indique la note d’information. Cette rencontre, a souligné le CNTIG, a permis aux autorités kinoises d’apprécier les avantages qu’offrent les solutions de géo information du CNTIG pour l’accroissement des recettes fiscales et le développement des conseils de la ville de Kinshasa. « L’atelier a également mis en exergue les principales caractéristiques du système intégré pour la gestion du cadastre, des recettes foncières et du revenu locatif », a ajouté le document. Cette application géo spatiale web sécurisée, faut-il le préciser, permettra non seulement de générer automatiquement des identifiants uniques des parcelles cadastrales de la ville de Kinshasa mais aussi d’intégrer des données cadastrales et de gérer les recettes sur la base d’un recensement géospatiale des contribuables. Depuis quelques temps, le CNTIG dirigé par Dr Edouard Fonh-Gbéi exporte son expertise. Ainsi, après Brazzaville et Kinshasa ( Afrique centrale) qui se sont appropriées des outils géo-décisionnels du CNTIG, l’institution entend mettre le cap dans la sous-région ouest-africaine où elle exportera également son expertise.
L.B