Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le général Vagondo Diomandé a procédé à la finalisation du financement du processus d’enrôlement des artistes Dan au Bureau ivoirien des Droits d’auteurs (BURIDA), en vue d'aider ces ‘’jeunes frères et sœurs’’ artistes à mieux vendre la culture Dan à travers leurs œuvres.
Pour formaliser cette action, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le général Vagondo Diomandé a procédé vendredi 24 juin 2022, à son cabinet politique sis à Abidjan-Plateau, à la signature d'un protocole d'accord avec le BURIDA, représenté par son directeur général, Karim Ouattara, rapporte une note d’information transmise à l’AIP.
Cette convention matérialise ainsi le début effectif du traitement des dossiers des 100 artistes Dan bénéficiaires des cartes de BURIDA. Ainsi ledit Bureau vient de recevoir les moyens nécessaires pour le démarrage du processus d'enrôlement de ses acteurs culturels. Ces artistes bénéficieront notamment de l'enregistrement en studio, de la production de jaquettes, de la duplication de supports, des droits de reproduction mécanique (DRM) et les stickers, du droit d'adhésion au BURIDA, de la carte de membre dudit Bureau. Enfin, chaque artiste recevra 200 CD stickés à la fin du processus.
Le ministre Vagondo Diomandé a profité de cette occasion, pour renouveler son soutien et sa volonté de participer dans la dynamique insufflée par le Président de la République d’appuyer les personnes les plus vulnérables. Il souhaite surtout une gestion rigoureuse du dossier pour qu'une deuxième vague de 100 puisse être prise en charge dès l'année prochaine.
Selon le directeur général du BURIDA , Karim Ouattara, de l'histoire de son Bureau, c'est la toute première fois qu'une personnalité décide d'aider un nombre si important d'acteurs culturels. Il a demandé aux bénéficiaires de saisir cette opportunité pour relancer leur carrière.
Quant au président de l'Association des artistes Dan de Côte d'Ivoire, Danny Brour, d'une voix très émue, il a remercié leur bienfaiteur pour ce geste plein de symboles quand on sait les conditions difficiles dans lesquelles les artistes exercent leurs métiers. « C'est du jamais vu », a-t-il ajouté.
(AIP)
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