Alors que l’ancien parti unique est toujours dirigé par l’ancien président de 88 ans, certains représentants de la jeune génération s’inquiètent publiquement de sa capacité à remporter les prochaines échéances électorales.
« Est-ce que les militants ne servent qu’à payer des cotisations et à organiser les réunions ? Est-ce que la jeunesse sert seulement à soulever des bâches et des chaises lors des meetings ou à être instrumentalisée dans d’absurdes guerres internes ? » Des jeunes militants du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) se posent des questions et, cette fois, ils le font haut et fort.
Ces derniers temps, sur les réseaux sociaux ou dans la presse ivoirienne, ils multiplient les prises de position, regrettant de ne pas être écoutés ou reçus par les instances dirigeantes du parti d’opposition, dirigé par l’ancien président Henri Konan Bédié, malgré leurs sollicitations. « Ce n’est pas facile de se faire entendre dans un parti comme le PDCI », résume Franck Medard Kouassi, secrétaire général du mouvement “Marée verte” qui revendique entre 4 000 et 5 000 adhérents et dont l’objectif depuis son lancement en 2020 est de faire vivre le plus vieux parti ivoirien sur les réseaux sociaux afin d’en « rafraîchir l’image avec une communication plus moderne ».