x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Sport Publié le 24 mars 2022 | Abidjan.net

Afrique francophone: GIZ, I&P et Comoé Capital préparent 5 start-up agritech prometteuses à l’investissement

© Abidjan.net
Afrique francophone: GIZ, I&P et Comoé Capital préparent 5 start-up agritech prometteuses à l’investissement

Financé par le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement et mis en œuvre par l’agence allemande, Deutsche Gesellschaft für internationale Zusammenarbeit, (GIZ) GmbH, en partenariat avec Investisseurs & Partenaires et Comoé Capital, la première édition francophone du programme Scaling digital agriculture innovation through start-up (SAIS) est rentrée ce lundi 21 mars 2022 dans sa phase d’accélération. Ce programme de mise à l’échelle des innovations agricoles au travers des start-up repose sur la préparation à l’investissement des start-up agritech prometteuses de l’Afrique francophone quelque peu à la traine depuis le lancement à l’échelle du continent du programme dont la durée d’exécution s’étend jusqu’en 2026. Il permet à ces start-up prêtes à passer à l’échelle de bénéficier de l’expertise de mentors investisseurs en e-learning, d’ateliers régionaux et donne accès à un réseau de partenaires financiers et commerciaux. 


Le Programme de préparation à l’investissement (PPI) qui dure 9 mois a effectivement débuté ce lundi 21 mars 2022 pour les 5 entreprises lauréates, réunies à Abidjan pour leur première séance de formation. Dans les locaux de Comoé capital sis aux II Plateaux, ces start-up agritech prometteuses issues de 5 pays, sélectionnées sur un total de 120 candidatures enregistrées, ont fait une présentation succincte de leurs projets, de leur business model et exprimé leurs attentes en termes de besoin de financement. C’était en présence du Responsable du Centre d’innovations vertes pour le secteur agro-alimentaire à Abidjan, Magnus Schmid (qui représentait le directeur résident de la GIZ à Abidjan), du représentant du Programme SAIS et chargé du programme francophone, Jacques René Nyembe, du directeur général de Comoé Capital, Issa Sidibé, des coaches et de représentants des Ambassades du Canada et de la Suisse en Côte d’Ivoire. 


Mettre la technologie à la disposition des agriculteurs 


Lors du lancement de l’événement à l’Hôtel Pullman Abidjan Plateau, le chef de la coopération à l’Ambassade d’Allemagne à Abidjan, Benjamin Laag, avait souligné l’importance d’avoir « des innovations digitales surtout dans le secteur agricole, pour développer l’agriculture en élevant la productivité et en facilitant la commercialisation des produits. »  


C’est à ce besoin que répond la start-up Jangolo (Cameroun), en interconnectant, à travers sa plateforme, les différents acteurs de la chaine de valeur pour leur permettre d’échanger facilement et planifier à la fois la production et la commercialisation. Quant à la start-up sénégalaise TOLBI, elle donne des informations en temps réel aux agriculteurs et aux administrations, contribuant ainsi à faciliter la régulation des prix. Misra (Tunisie) propose, elle, un portail d’emplois, qui augmente la visibilité de l’agriculteur et offre des opportunités aux chercheurs d’emplois. Pour sa part, Bilanga (RDC) permet aux agriculteurs d’avoir accès au marché, de communiquer sur la disponibilité de leurs produits mais aussi de les vendre directement aux entreprises agroalimentaires, aux grandes chaines de distribution, aux restaurateurs/hôtels et aux consommateurs. Enfin, Agrosfer (Bénin) assure l’intermédiation entre l’agribusiness et son fournisseur qui peut être une coopérative de plusieurs petits producteurs, principaux bénéficiaires des services. 


Ces 5 start-up recherchent chacune un financement qui oscille entre 500.000 et 2 millions d’euros, pour des investissements devant contribuer à étendre leurs actions au plus grand nombre. « Les start-up nous servent de canaux pour mettre la technologie à la disposition des agriculteurs afin d’améliorer leur rendement, d’avoir accès aux marchés, de mieux planifier les semailles, les récoltes, la commercialisation et d’avoir accès au financement », a expliqué le chargé du projet SAIS dans sa composante francophone, Jacques René Nyembe. Comme l’a fait le chef de la coopération allemande, il exhorte les start-ups ivoiriennes à poursuivre leur maturation afin de figurer parmi les lauréats de l’édition 2023 du programme SAIS Afrique francophone. 

 


Rk

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ