L'immeuble de quatre étages s'est effondré dans la nuit du 6 au 7 mars, faisant au moins cinq morts, dont trois enfants, et trente blessés. L’immeuble avait été achevé en 2013 sans permis de construire et était habité depuis quatre ans.
Avec notre correspondant à Abidjan, François Hume-Ferkatadji
Des femmes, assises en face du bâtiment éventré, se frappent les jambes et pleurent la mort d’un proche. Comme Dombia Ladji, elles font partie des 18 ménages de cet immeuble du quartier d’Angré dont les troisième et quatrième étages se sont affaissés en quelques secondes.
Ce résidant venait tout juste de s’endormir quand vers minuit et demi, les murs ont commencé à trembler. « C’était comme si on était dans un film. Dans la maison, j’allais à gauche, à droite… J’ai entendu un grand bruit et là, on a essayé de s’échapper. On a sauté du 4e en passant par les différents petits trous et on s’en est sortis, par la grâce de Dieu. Mais malheureusement, on a tout perdu. »