Abidjan- En Côte d’Ivoire, la pêche artisanale contribue chaque année à au moins 60% de la production halieutique nationale, soit 50 000 à 70 000 tonnes, a indiqué le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, dans une Déclaration transmise à l’AIP, à l’occasion de la Journée mondiale de la pêche.
Cette Journée célébrée tous les 21 novembre permet de mettre en valeur les liens de solidarité qui se sont noués entre les différentes organisations de pêcheurs, artisans et de travailleurs de la mer à travers le monde. Elle permet également de mettre en exergue des questions d’actualités essentielles pour l’avenir du sous-secteur de la pêche artisanale, notamment en milieu maritime.
« En ce 21 novembre 2021, commémorant cette Journée, le ministre des Ressources animales et halieutiques salue, au nom du Gouvernement ivoirien, tous les acteurs de pêche artisanale ainsi que tous les travailleurs de mer », a adressé Sidi Touré.
La pêche artisanale en Côte d’Ivoire s’exerce aussi bien dans les eaux maritimes que dans les eaux continentales (lagunes, lacs, fleuves et rivières). Selon le ministre, le secteur halieutique dans son ensemble génère près de 100 000 emplois directs et plus de 400 000 emplois indirects. Malheureusement, la plupart de ces emplois demeure dans l’informel quoiqu'ils contribuent à hauteur de 3,2% du Produit intérieur brut (PIB) agricole et de 0,8% du PIB total.
En Côte d’Ivoire, la consommation annuelle de poisson oscille autour de 20 kg/habitant, l’un des taux les plus élevés de la sous-région ouest africaine.
Pour maintenir le cap des objectifs du développement durable, le ministère des Ressources animales et halieutique a mis en œuvre la Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (PONADEPA) et singulièrement la Stratégie nationale de gestion des pêches.
Cette stratégie vise à renforcer les acquis au profit des acteurs du secteur halieutique (pêcheurs, mareyeurs, etc.) mais aussi au bien-être de la population, avec des mesures visant l’intensification et la valorisation de la production halieutique nationale.
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