Un beau plateau ce vendredi 29 octobre au cours du 26ème Salon du chocolat de Paris. Les personnes ressources présentes sur le podium du CACAO-SHOW sont unanimes pour dire qu'il faut réhausser le niveau de vie des cacaoculteurs de Côte d'Ivoire.
Les intervenants se sont penchés sur le cas de la Côte d'Ivoire qui produit deux millions de tonnes de CACAO par an, ce qui en fait le premier producteur mondial avec une certification nationale ZÉRO PESTICIDE, donc du BON CACAO- BIO.
M. Michel ARRION, Directeur exécutif de l'Organisation Internationale du Cacao (ICCO), l'Ambassadeur Aly TOURÉ, Représentant Permanent de la Côte d'Ivoire auprès de ladite organisation, M. Moussa SAWADOGO, Président des PCA des Producteurs de cacao de Côte d'Ivoire, ainsi que M. AXEL Emmanuel, artisan chocolatier en Côte d'Ivoire ont tous insisté sur la nécessité de payer le prix juste afin que les producteurs aient un revenu revalorisé.
Et de souligner que, pour pérenniser la culture du cacao face au changement climatique, la Côte d'Ivoire s'estdotés de ce leitmotiv : CACAO, AMI DE LA FORÊT.
M. Moussa SAWADOGO nous livre son appréciation sur la cacao culture en Côte d'Ivoire :"En tant que Président des PCA des producteurs Ivoiriens de CACAO, je suis celui qui représente toutes les coopératives et l'ensemble des producteurs. On peut trouver des solutions pour lutter contre les pires formes de travail des enfants dans les plantations si nous arrivons à mécaniser la culture du cacao. Avec des tracteurs dans les plantations, on ne sera pas toujours appelé à utiliser les machettes. Il faudra espacer les plans d'au moins deux mètres cinquante pour que les tracteurs puissent passer. Nous continuerons de lutter pour que notre Pays, la Côte d’Ivoire, conserve son premier rang mondial de pays producteur de cacao."
Au cours de ce CACAO-SHOW,M. Ambroise N'KOH, premier producteur ivoirien de cacao, n'a pas manqué de parlé avec détermination de l'avenir du cacao ivoirien :"Je parle des vertus du cacao car tout le monde doit avoir un regard sur le travail que nous faisons depuis plusieurs années pour produire un cacao de qualité tout en préservant l'environnement.
Je pense que le monde doit se pencher sur les difficultés financières des producteurs ivoiriens de cacao. Nous devons aller à la transformation et à la consommation comme le Brésil, premier producteur mondial de café et, en même temps, grand consommateur de Café.Nous oublions souvent qu'il y a plus de caféine dans le cacao que dans le café. Ce sont des stéréotypes donnés par les colonisateurs pour ne pas consommer un produit afin d'avoir une main mise sur les prix des matières premières. Nous devons nous-mêmes commencer à partir de nos productions locales."
Cette deuxième journée du Salon du Chocolat de Paris aura été très animée au stand du Conseil du Café-Cacao à travers des Classes de CACAO ET DE CHOCOLAT destinées aux plus jeunes.
A. N