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Sport Publié le 15 octobre 2021 | AIP

L’UNFPA veut faire du projet « Droit à l’éducation inclusive et maintien des filles à l’école », un cas d’école dans la sous-région

© AIP
L’UNFPA veut faire du projet « Droit à l’éducation inclusive et maintien des filles à l’école », un cas d’école dans la sous-région

Abidjan, Le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) entend faire du projet « Droit à l’éducation inclusive et maintien des filles à l’école » en Côte d’Ivoire, un cas d’école dans la sous-région et sur le continent.


« Je tiens à vous assurer de l’engagement de l’UNFPA à faire de ce projet un succès, un cas d’école dans la région et sur le continent », a fait savoir son représentant résident Adjoint, Alain Akpadji, lors de la présentation des acquis dudit projet aux partenaires, mercredi 13 et jeudi 14 octobre 2021, à l’hôtel Pullman au Plateau.


Ce projet est mis en oeuvre conjointement depuis 2019 avec le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation sur financement de "Affaires Mondiales Canada". Il vise à renforcer l’accès des jeunes filles à l’éducation à travers une approche transformatrice qui touche les facteurs de vulnérabilité sociale, économique, liées aux inégalités de genre et la non-valorisation de la fille par rapport aux garçons dans la société.


M. Akpadji a fait observer que ce programme mis en œuvre dans douze régions de la Côte d’Ivoire, a permis, malgré la pandémie à COVID 19, de faire progresser quelques indicateurs pour le maintien des filles à l’école. Avec un taux d’achèvement de plus de 85% pour les filles au primaire.


Il a également énuméré des technologies qui ont joué dans le projet pour favoriser le maintien des filles à l’école, notamment le lancement et la vulgarisation de l’application E-Santé qui est un outil d’échange, d’écoute, de partage de connaissance et de sensibilisation des adolescents et jeunes sur l’accès et l’utilisation des services de santé sexuelle et reproductive.


Ensuite, la conception et le déploiement de l’application « Chance » en lien avec le ministère de la famille, de la femme et de l’enfant et celui de la santé pour l’information ou la dénonciation de cas de violences basées sur le genre. Enfin, la plateforme pour le renforcement de l’éducation à distance développé par le groupe Cerco pour permettre au système éducatif d’être résilient face à des crises comme la Covid-19.


Représentant la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koffi Faustin, coordinateur de la vie scolaire s’est félicité de la qualité des résultats enregistrés dans la mise en œuvre du projet. Tout en espérant des résultats encore meilleurs, il a engagé la communauté éducative à contribuer à l’avancée de ce projet afin de donner la chance aux jeunes filles de se réaliser.


Au total, 1.168.073 élèves dont 723 525 filles et 444 548 garçons répartis en 3502 établissements du primaire et du secondaire et 500 filles et 50 garçons issus de la formation professionnelle bénéficieront de cette initiative.


Durant cette première année du projet, de nombreuses activités ont été menées entre autres la création d’espace sûrs pour les jeunes filles, la réinsertion des filles-mères dans le système scolaire, la communication parent-enfant, l’engament des leaders communautaires et les guides religieux pour le maintien des filles à l’école, la distribution de 5000 kits scolaires et d’hygiène menstruelle, la formation de femmes et filles issues des IFEEF à la confection et à la commercialisation des serviettes hygiéniques.


(AIP)


bsb/ask

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