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Sport Publié le 10 septembre 2021 | Minutes Eco

Gouvernance : La Côte d’Ivoire peaufine sa stratégie de prévention et de lutte contre la corruption

© Minutes Eco
Gouvernance : La Côte d’Ivoire peaufine sa stratégie de prévention et de lutte contre la corruption

Les résultats clés de l’étude diagnostique du phénomène de la corruption et des infractions assimilées en Côte d’Ivoire, initiée par la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG) et réalisée dans le cadre du Projet d’Appui à la Gestion Economique et Financière (PAGEF), sont soumis à validation au cours d’un atelier qui se tient les 9 et 10 septembre 2021 à Seen Hotel Abidjan. Cette restitution s’inscrit dans le cadre de l’élaboration de stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées. A l’entame des travaux, le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, a indiqué que ces assises offrent l’opportunité d’identifier les causes et les manifestations du phénomène de la corruption et des infractions assimilées sous toutes leurs formes, et de réfléchir aux moyens d’y remédier, afin de doter les autorités d’une stratégie globale et holistique d’éradication du fléau. Le président de la Haute autorité pour la bonne gouvernance, N’Golo Coulibaly, précisera que le diagnostic – qui met en exergue les forces et faiblesses du dispositif juridique et institutionnel – servira de base à la formulation de la stratégie de lutte dont la conception incombe à sa structure.  Avec eux, le ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, Epiphane Zoro, a fait le triste constat qu’en dépit des nombreux efforts consentis, « la Côte d’Ivoire reste confrontée au fléau de la corruption, avec son corollaire de conséquences sur le développement économique et social du pays. » Ainsi, s’appuyant sur des données de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), son collègue Adama Coulibaly a relevé que la corruption est le principal obstacle au développement économique et social dans le monde. Chaque année, explique le ministre, 1 000 milliards de dollars sont versés en pots-de-vin, tandis que 2 600 milliards de dollars, soit plus de 5 % du PIB mondial, sont détournés.

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