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Sport Publié le 25 juillet 2021 | AIP

Les experts de la réunion statutaire du TAC 9 exhortés à faire des recommandations pertinentes

© AIP
Les experts de la réunion statutaire du TAC 9 exhortés à faire des recommandations pertinentes
Abidjan, Le directeur général de la coopération bilatérale du ministère ivoirien des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Maes Ennio, a invité samedi 24 juillet 2021, les experts ivoiriens et burkinabè , participant à la réunion statutaire de la 9ème conférence au sommet du traité d’amitié et de coopération (TAC), à faire des propositions et des recommandations pertinentes afin d’accélérer les projets et programmes prioritaires de ladite coopération. "Il est important qu’a l’issue de nos échanges, nous puissions soumettre des alternatives innovantes qui renforcent les capacités de nos Etats à se donner les moyens institutionnels, financiers et techniques pour accélérer la réalisation des projets et programmes structurants devant impulser le développement de nos deux Etats. J’invite, pour cela, toutes les quatre commissions de travail à privilégier l’examen des pesanteurs et des difficultés identifiées par la quatrième réunion du comité de suivi et d’évaluation, et de proposer des solutions et stratégies à mettre en place pour accélérer la mise en œuvre des projets et programmes prioritaires", a indiqué Maes Ennio. Il a rappelé que lors de la 8ème conférence au sommet du TAC de juillet 2019, à Ouagadougou, tous les experts de la partie ivoirienne, pour des raisons techniques n’avaient pas pu prendre part aux travaux de la réunion des experts. Cette regrettable situation n’avait pas permis aux deux délégations d’aborder l’examen de toutes les diligences du TAC 7, de sorte que les diligences retenues au TAC 8 ont occulté les dossiers de coopération pris en charge par un grand nombre de ministères et de structures techniques, a-t-il souligné. Il est satisfait que dans le cadre du TAC 9, tous les ministères et structures sous-tutelles soient représentés, ce qui selon lui va permettre aux experts des deux délégations de prendre en compte et de réactiver les diligences issues du TAC 7 qui n’avaient pas été abordées lors du TAC 8. Il a par ailleurs félicité les deux chefs des deux pays à savoir le président Alassane Ouattara et le président Roch Marc Christian Kaboré qui ont malgré un contexte de marasme économique lié à la crise sanitaire de la Covid-19 et à la recrudescence des actes terroristes, ont maintenu la tenue du TAC 9 à Abidjan. Il a en outre précisé que le TAC 9 se déroulera en deux étapes. la première partie qui se tient de samedi 24 juillet au 28 juillet 2021 se limitera au conseil conjoint de gouvernement et la deuxième partie qui est la rencontre au sommet des deux chefs d’Etat aura lieu à une date ultérieure. La directrice générale de la coopération bilatérale du ministère des affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des burkinabè de l’extérieur, Olivia Rouamba, tout en exprimant sa reconnaissance au gouvernement ivoirien, pour l’accueil chaleureux et toutes les commodités dont elle et la délégation qui l’accompagne sont l’objet, a exhorté ses collègues experts au travail. "La confiance placée en nous par nos plus hautes autorités est grande, et nous ne saurons en aucun cas la trahir. Ainsi, tout en comptant sur notre disponibilité et notre ardeur habituelle au devoir bien fait, je nous exhorte donc au travail dans un esprit d’écoute, de compréhension mutuelle et de dialogue. Bannissons la complaisance et le laxisme, en vue d’atteindre les nobles objectifs que se sont fixés nos deux pays", a-t-elle souligné. Cette réunion qui se déroule sur deux jours, va se pencher sur plusieurs sujets tels que la construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya et son prolongement jusqu’à Tambao, la facilitation du commerce, du transit et du transport sur le corridor Abidjan-Ouagadougou, la lutte contre la traite transfrontalière des enfants entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, le travail des enfants dans les plantations de cacao, la situation des évacués du Mont Péko et l’accompagnement des ex-occupants des forêts classés etc. sdaf/kam
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