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Sport Publié le 11 juillet 2013 | Le Mandat

Sécurité / Dr Christophe Kouamé (CSCI) : «les populations doivent s’approprier le CCDO»

© Le Mandat
Sécurité / Dr Christophe Kouamé (CSCI) : «les populations doivent s’approprier le CCDO»
Dans le cadre des Déjeuners-Débats de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et de la Fondation Friedrich Ebert, le Coordonnateur national de la CSCI a été invité, le lundi 1er juillet dernier, à présenter une communication sur le Contrôle Démocratique du Secteur de la Sécurité (CDSS).«Contrôle démocratique du secteur de la sécurité : quel rôle pour le Parlement et les organisations de la société civile ivoirienne ? », tel était le thème de la 6ème séance au cours de laquelle, le Coordonnateur national de la CSCI, Dr Christophe Kouamé, a défini le rôle essentiel dévolu à la sécurité. De façon générale, le secteur de la sécurité prend en compte : La défense qui reste la capacité d’un gouvernement à faire face à toute menace extérieure. La sécurité en elle-même est l’aptitude d’un gouvernement à maintenir l’ordre public, contrer les menaces intérieures. La défense et la sécurité concernent également les différentes administrations chargées de la protection des ressources essentielles à la vie d’une nation», a-t-il expliqué. Pour lui, ces deux notions complémentaires et indissociables sont du ressort de l’Etat. Tandis que celle de la société civile est d’influencer l’élaboration puis l’adoption de cette politique de sécurité. « La société civile a le devoir citoyen d’influencer l’élaboration puis l’adoption de cette politique de sécurité, en obtenant du gouvernement qu’elle soit consultée et que les préoccupations des populations soient prises en compte », a-t-il indiqué. Selon le premier responsable de la société civile ivoirienne, pour que la sécurité soit pleinement ressentie, il faut la mise en place d’un Observatoire de la mise en œuvre de la politique de la sécurité assorti de rapport trimestriel ou semestriel. Pour se faire, « la société civile en tant qu’intermédiaire entre les citoyens et l’Etat peut contribuer à rapprocher les populations des forces de sécurité et aider le secteur de la sécurité à être plus efficace par une collaboration avec les populations ou une appropriation des systèmes de sécurité, par exemple le CCDO par les populations ». C’est pourquoi, selon Dr Christophe Kouamé, la CSCI se fait fort de cette citation de Martin Luther King: «ce n’est pas la répression du méchant qui fait mal, c’est le silence des bons». Notons que depuis janvier 2013, ce sont 5 séances qui ont été organisées. L’objectif principal de cette initiative est de créer en Côte d’Ivoire une communauté épistémique focalisée sur la réforme du secteur de la sécurité (RSS). LORNG Esmel
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