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Sport Publié le 7 février 2025 | Le Nouveau Réveil

Pollution des eaux : Le ministre Assahoré met les préfets en mission

© Le Nouveau Réveil
Pollution des eaux : Le ministre Assahoré met les préfets en mission

La récurrence des cas de pollution criminelle constaté durant le mois de janvier en diverses localités, à l’intérieur du pays, a poussé le ministre Assahoré Konan Jacques, ministre de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique, a convoqué les autorités préfectorales de Yamoussoukro et d’Abidjan à une séance de travail. 


Cette rencontre, la deuxième du genre après celle de Bouaké, avait pour objet d’informer et sensibiliser le corps préfectoral sur les pollutions, l’état de l’environnement et les évaluations environnementales et sociales, les mesures prises et les actions menées pour y faire face. 


« Depuis quelque temps, nous assistons à une recrudescence de la pollution des rivières et cours d’eau de notre pays. Les cas de pollution enregistrés ont entraîné des mortalités massives de poissons et la pollution des matrices environnementales » a déploré le ministre Assahoré. 


Profitant de l’occasion, il a remercié les préfets pour la promptitude et l’efficacité dont ils ont fait preuve face à ces situations. Et d’indiquer « Si la pollution du fleuve Cavally est d’origine accidentelle, les autres cas de pollution sont malheureusement d’origine criminelle, en ce sens qu’ils proviennent de déversement volontaire de produits chimiques nocifs dans les rivières à des fins de pêche. 


La situation est d’autant plus alarmante que ces poissons contaminés se retrouvent sur nos marchés. Face à ces cas récurrents de pollution, j’invite les populations à dénoncer auprès des autorités préfectorales, de la gendarmerie et de la police, ces criminels ». 


Il a appelé à la mobilisation de tous «pour faire barrage à toutes les formes d’agression environnementale que tentent de nous imposer des gens sans foi ni loi». 


Et d’expliquer que pour l’année 2025, les actions prioritaires porteront sur le respect des normes environnementales et sur la promotion de l’écocitoyenneté. 


Après le tableau sombre des effets néfastes de l’orpaillage clandestin, et l’usage de pesticide chimique utilisé dans la pêche présenté par le directeur du Centre ivoirien antipollution (CIAPOL) sur les cours d’eau et les dangers liés à la consommation des poissons contaminés par le mercure et le cyanure, sans compter la dégradation des sols etc., le ministre a souhaité une action de concert avec les ministères de la Défense, de la Santé et l’appui des populations pour juguler ce phénomène qui infeste toutes les régions de Côte d’Ivoire.


Pour rappel le Code de l’Environnement prévoit des poursuites judiciaires assorties de sanctions pénales et pécuniaires contre les auteurs de ces actes. Ces sanctions vont d’un emprisonnement de deux mois à deux ans et d’une amende de 200 000 francs à 100 000 000 F, selon l’Article 236 dudit Code.


JEAN PRISCA

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