Ne dit-on pas que le sport est un facteur de rassemblement et de brassage interculturel entre les peuples ? Lors des compétitions sportives, nous observons une ferveur intense au sein des populations, en particulier chez les supporters et autres passionnés, ce qui entraîne parfois des débordements et des incidents de diverses natures.
À chaque participation aux compétitions africaines et internationales, les fédérations sportives soumettent un budget au gouvernement afin de financer la représentation de notre pays. Parmi elles, la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) est la mieux cotée, le football étant considéré comme le sport national et favori en Côte d'Ivoire.
Notre population, majoritairement jeune, voue une grande passion au football, ce qui pousse nos décideurs à consentir d’importants efforts financiers pour répondre aux besoins de la FIF à chaque compétition. Cela a pour conséquence de reléguer les autres disciplines sportives et fédérations au second plan dans la répartition des ressources allouées par l’État. Pourtant, ces sports dits "mineurs" remportent régulièrement des trophées et distinctions pour notre pays depuis des décennies.
Il est donc essentiel d’interpeller les décideurs, notamment le ministère en charge de la promotion du sport, sur la nécessité d’organiser des États généraux du sport afin d’évaluer les performances de chaque fédération. Un tel bilan permettrait de mieux comprendre la contribution de chaque discipline au rayonnement de la Côte d’Ivoire lors des compétitions africaines et internationales.