A Abidjan, particulièrement dans la commune d’Adjamé, la circulation est devenue difficile, à cause des compagnies de transport installées de façon anarchique, en bordure de certaines grandes voies passantes. Dans cette commune, qui abrite le plus grand nombre de gares routières, mais également à Yopougon, ces compagnies qui rallient la ville d’Abidjan à celles de l’arrière-pays, possèdent pour certaines, des cars de plus en plus grands et imposants qui causent bien souvent, par leurs manœuvres, des désagréments dans la circulation.
Adjamé est la zone où se concentre la grande majorité des gares routières de la ville d’Abidjan. Ici, piétons et véhicules se disputent, au quotidien, le moindre passage laissé par les imposants cars des compagnies de transport. En effet, disposant de peu ou pas d’espace pour garer leurs cars, plusieurs compagnies chargent et déchargent leurs passagers sur les voies publiques, ce qui est préjudiciable à une circulation aisée des personnes et des véhicules. Idriss Bamba vit cette situation au quotidien. Chauffeur d’un minicar communément appelé "gbaka", c’est avec beaucoup de difficultés qu’il parvient à rouler sur le tronçon qui part du quartier « Liberté » jusqu’à l’autoroute d’Abobo. « Cela fait plus de cinq ans que je conduis sur cette route, et ç’a été toujours comme ça. Ces compagnies causent des embouteillages tout le temps, surtout quand leurs cars sont en train de sortir de leurs gares. On est obligé d’attendre qu’ils finissent leurs manœuvres avant de pouvoir passer ».