Le gouvernement ivoirien a dénoncé le projet d'arrêt de travail des organisations syndicales de fonctionnaires des secteurs Éducation-Formation, Santé et Protection sociale sur l'ensemble du territoire national sur la période du 15,16 et 17 octobre 2024 estimant que cette grève " est une violation du protocole d'accord portant trêve sociale sur la période 2022-2027".
" Le gouvernement qui s'est résolument inscrit dans le nouveau paradigme de dialogue social comme voie de résolution et de prise en charge de préoccupations des fonctionnaires et agents de l'Etat dénonce et condamne ces préavis de grève qui constituent une violation du protocole d'accord portant trêve sociale", rapporte un communiqué du ministère d'Etat, ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l'Administration parvenu le lundi 14 octobre 2024 à Abidjan.net.
Selon ce communiqué signé par la ministre Anne Desirée Ouloto, ces arrêts de travail projetés en dépit des efforts consentis par le gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre du protocole d'accord portant trêve sociale conclu avec les centrales et faitières syndicales sur la période 2022-2027 et de l'existence de cadres de dialogue permanents, sont de nature à fragiliser le climat de paix sociale.
C'est pourquoi, le gouvernement a invité l'ensemble des fonctionnaires de ces secteurs à se désolidariser de ces projets d'arrêts de travail et à assurer la continuité du service public au cours de cette période conformément à leurs obligations statutaires.
" Le recours à la grève obéit à une procédure légale dont le non-respect expose les contrevenants à des mesures pécuniaires et à des sanctions disciplinaires, sans préjudice, des poursuites pénales susceptibles d'être engagées contre elles en cas de violences ou de voie de fait", a rappelé le communiqué.
Certaines organisations syndicales de fonctionnaires des secteurs Éducation-Formation, Santé et Protection sociale, ont annoncé un arrêt de travail sur la période du 15,16 et 17 octobre 2024 pour exiger la satisfaction d'une serie de revendications dont le paiement d'une prime trimestrielle.
L.Barro