Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, s’est rendu en Angola du 1er au 2 octobre 2024 pour participer à la 5ème Conférence et Exposition annuelle sur le pétrole et le gaz, à l’invitation du ministre des Ressources minérales, du Pétrole et du Gaz de l’Angola. La rencontre, qui s’est tenue le 2 octobre au Centre de conventions de Talatona à Luanda, a permis de dégager des pistes de mutualisation des forces des pays africains producteurs de ces ressources. Elle a été ponctuée de panels de haut niveau, de signatures de conventions et d’expositions des différents secteurs des mines et du pétrole.
Après que le ministre angolais, Diamantino Pedro Azevedo, a situé les enjeux de la rencontre, le ministre Sangafowa-Coulibaly a salué cette initiative, qui permettra aux pays africains de travailler ensemble pour une meilleure productivité de leurs ressources. Il a souligné les nombreux défis à relever, dont la rareté des financements pour l’exploration et l’exploitation, les financements étant désormais orientés vers les énergies renouvelables. « En outre, avec toute la géopolitique internationale, la plupart des zones de production sont touchées par la crise internationale, ce qui pose de nombreux défis, notamment aux pays africains, qui ont besoin d’énergie pour soutenir leur croissance économique », a-t-il ajouté. Il était accompagné d’une forte délégation comprenant la Direction générale des Hydrocarbures et Petroci. Le ministre a également profité de l’occasion pour inviter l’Angola à participer à la première édition du Salon International des Ressources Extractives et Énergétiques (SIREXE), qui se tiendra du 27 novembre au 2 décembre 2024 au Parc des expositions d’Abidjan.
Durant son séjour en Angola, le ministre Sangafowa-Coulibaly a visité la SONILS, un centre de services logistiques intégrés appartenant à la Société nationale de pétrole et de gaz parapublique de l’Angola (Sonangol). Il a pu s’imprégner du fonctionnement de cette infrastructure qui soutient fortement la production pétrolière de l’Angola. « Nous sommes très impressionnés par cette base logistique de plus de 130 hectares. C’est une société gérée à 99% par des Angolais, ce qui signifie qu’en trente ans, elle a su transférer l’expertise et le savoir-faire », s’est-il félicité.