Au cours de la campagne Café-cacao qui s'apprête à ouvrir ses portes, la BNI, qui se veut partenaire privilégié de cette filière, entend renouveler son engagement vis-à-vis des sociétés commerciales et exportatrices de la filière, à travers une enveloppe de 172 milliards de FCFA mise à leur disposition.
L'information a été donnée ce jeudi 26 septembre à Abidjan par Youssouf Fadiga, directeur général de la Banque nationale d'investissement (BNI) au cours de la sixième édition du Networking Café-Cacao de la BNI.
Selon M. Fadiga, cet accompagnement financier de la BNI s'inscrit dans sa vision de promouvoir la chaîne de valeur de ce maillon essentiel de l'économie ivoirienne. Ainsi, l'institution financière a cette année mis en place une offre de 7,5 milliards de FCFA dénommée « Cacao Prestige », à l'attention des coopératives agricoles participant au sourcing de leurs sociétés exportatrices.
Aux dires du directeur général, cette enveloppe est une bouffée d'oxygène qui, certainement, permettra aux bénéficiaires, champions du monde agricole, d'élever à un niveau encore plus appréciable, les résultats que le pays attend d'eux.
À en croire Youssouf Fadiga, cette ligne budgétaire peut connaître une hausse pendant la campagne.
Les bénéficiaires sont tous les acteurs qui sont dans la filière et agréés par le conseil Conseil Café-Cacao et de préférence ceux avec lesquels travaille la BNI depuis un certain temps. Et également avec de nouveaux clients qui sont dans la filière capés d'une certaine expérience. ’’J'appelle tous les autres acteurs, de la filière, à placer leur confiance en nous, comme vous.
La BNI n'a qu'un seul désir : vous mettre à disposition les moyens nécessaires pour la réussite de vos missions, a-t-il assuré.
Pour la campagne 2023-2024, la BNI a financé près de 98 700 tonnes de cacao, soit environ 149 milliards de francs CFA en revolving à mi-septembre 2024, effectuant ainsi une rotation de 1,02 des concours accordés de FCFA 144 milliards. Un apport non négligeable pour une activité déjà fortement touchée par une baisse de 35 % des arrivées des produits aux ports.
Cyprien K.