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Sport Publié le 22 septembre 2024 | AIP

Déforestation : le ministre Kobenan Adjoumani défend les producteurs de palmier à huile et d’hévéa

© AIP
Déforestation : le ministre Kobenan Adjoumani défend les producteurs de palmier à huile et d’hévéa

Divo (AIP) – Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions virières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a défendu les planteurs et industriels de palmier à huile et d’hévéa, vendredi 20 septembre 2024, à l’ouverture à Divo de la 6ème édition de « l’As de la Palme », initiée par PALMCI, réfutant les accusations de certaines instances qui tentent de faire croire que ces producteurs et industriels détruisent les forêts et laissent en retour de vastes étendues de monocultures qui appauvriraient le sol.


En présence de 650 planteurs et industriels de palmiers à huile, venus de toutes les régions du pays, et réunis dans la grande salle de conférence prémontée dans l’enceinte de la mairie de Divo, et en présence du corps préfectoral, d’élus et cadres de la région du Lôh-Djiboua, dont le président du conseil régional, Amédé Kouakou, des responsables de PALMCI et du Conseil Hévéa Palmier à huile, Adjoumani a salué le travail des producteurs et industriels de palmier à huile et d’hévéa.


Il est intervenu sur le thème de cette 6ème édition de l’As de la Palme qui était, « EUDR, défis et opportunités dans la chaîne de valeur agricole : cas du palmier à huile », l’EUDR étant la Réglementation de l’Union européenne contre la déforestation (EUDR, en anglais), une norme qui vise à lutter contre la déforestation à l'échelle mondiale.


« Vous avez bien fait d’être des producteurs de palmier à huile. Ne vous découragez pas », a-t-il déclaré. Les producteurs et industriels de palmiers à huile et d’hévéa sont accusés de détruire la forêt, parce qu’ils auraient de vastes étendues de terre occupées uniquement par la seule essence d’arbre qu’est le palmier ou l’hévéa. Selon les pourfendeurs de ces producteurs, les palmeraies et les plantations d’hévéa constitueraient « des forêts mono spécifiques » qui n’auraient pas les vertus des forêts plurispécifiques avec plusieurs essences d’arbres.


Pour le ministre Kobenan Adjoumani, le palmier est un arbre forestier et ne constitue pas un fait propre à la Côte d’Ivoire, puisqu’ailleurs dans le monde, en Europe, en France, l’on trouve sur de vastes étendues de terre des forêts de chênes où ne s’y trouvent que des chênes, des forêts de sapins où ne s’y trouvent que des sapins, prouvant « qu’il n’y a pas que les forêts plurispécifiques qui font la forêt ».


Le ministre a vanté les qualités de l’arbre du palmier à huile, le traitant « d’arbre royal et divin », dont les feuilles ne tombent presque jamais, même pendant la saison sèche, avec des possibilités de réaliser plusieurs produits (l’alcool, la sauce, et plusieurs produits alimentaires, des produits pharmaceutiques etc.) Il a relevé que le palmier n’est pas un arbre qui tue pour qu’on l’on mette sur les prescriptions de certains médicaments ou produits de consommation, « sans huile de palme ».


Le ministre a toutefois conseillé à certains producteurs de se conformer à la norme EUDR. « Pour ceux dont le produit doit aller à l’extérieur, conformez-vous aux exigences de l’Union Européenne, en faisant en sorte qu’autour de vos plantations il y ait des parcelles de forêts », a-t-il déclaré.


L’EUDR stipule qu’à partir du 1er janvier 2025, les produits comme le soja, les bovins, l’huile de palme, le bois, le cacao, le café et le caoutchouc, ne peuvent être mis sur le marché de Union Européenne ou exportés à partir de l’UE, que s’ils sont exempts de déforestation et n’affectent pas les communautés


(AIP)


jmk/fmo

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