Taekwondo’in ivoirien, âgé de 40 ans, Zokou Firmin s’est reconverti depuis quelques années en préparateur mental. Dans cet entretien, il analyse les chances des Ivoiriens à Paris dans le cadre des Jeux Olympiques.
Depuis un peu plus de quatre ans, l’on n’entend plus parler de Zokou Firmin. Que devient-il ?
Nous avons ouvert la voie à la jeune génération, mais cela ne signifie pas que nous avons complètement disparu. J'ai toujours aspiré à être un acteur-clé dans le domaine du sport, en particulier dans le taekwondo en Côte d'Ivoire. Pour atteindre cet objectif, il était nécessaire que je me forme. Au cours de ces quatre dernières années, j'ai suivi diverses formations, toutes axées sur le sport et la performance. Je suis titulaire d'un diplôme de préparateur mental, obtenu en 2021. Aujourd'hui, j'exerce en tant que préparateur mental en France, au sein de clubs sportifs et d'entreprises, ce qui constitue mon activité principale. Cela fait maintenant 18 ans que j'enseigne et je continue à transmettre mes connaissances. Je me suis également spécialisé dans la self-défense, animant des stages et des séminaires sur ce sujet. Voilà ce que fait Zokou Firmin depuis quatre ans.
C’est quoi le rôle d’un préparateur mental ?
Le rôle du préparateur mental consiste à faire prendre conscience des capacités et des faiblesses de l'athlète. Il fournit les outils nécessaires pour permettre à chacun de se transcender au moment choisi. Le préparateur mental est présent pour accompagner l'athlète tout au long de son parcours. Il existe plusieurs domaines dans lesquels il peut intervenir. Il peut être sollicité dès le début d'une préparation afin de mettre les athlètes dans un état d'esprit propice à la confiance. Cependant, la plupart du temps, son intervention se fait lorsque l'athlète rencontre un blocage