Quelque 250 000 enfants recevront le vaccin antipaludique R21/Matrix-M. Cela, à partir du lundi 15 juillet 2024, date du lancement officiel, en Côte d'Ivoire, de cette campagne vaccinale dont les locaux de la mairie d'Abobo (Commune au Nord-Est d'Abidjan) seront le point de départ.
Cette information a été livrée par Dr. Aka Charles Koffi, Directeur de Cabinet du Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, le 10 juillet 2024, à la Tour B de la Cité administrative d'Abidjan, à l'occasion d'une conférence de presse qu’il a animée.
A en croire le collaborateur du ministre Pierre Dimba, l’objectif de cette campagne qui est d’administrer les doses de R21/Matrix-M à quelques 250 000 enfants âgés de 6 à 23 mois, «concernera 38 districts sanitaires répartis dans 16 régions les plus touchées par le paludisme, et s’étendra progressivement dans les 75 autres districts sanitaires, d’ici la fin 2024».
Poursuivant, Dr. Aka Charles Koffi fait savoir que le Ministère en charge de la Santé veillera à ce que tous les enfants de 6, 8, 9 et 15 mois aient leurs quatre doses de vaccin.
Cette décision, fait-il rappeler, est d'autant plus importante qu'en moyenne 3 enfants meurent du paludisme chaque jour dans notre pays, avec une incidence passée de 155‰ à 229,8‰, dans la population générale, et de 287 à 596‰ chez les enfants de moins de 5 ans, de 2016 à 2019. Alors que la résistance des vecteurs aux insecticides, au niveau des districts sanitaires, est, elle, passée de 25% à 80%. Toute chose qui justifie l'introduction de ce vaccin antipaludique dont le but est naturellement d'accélérer l’élimination du paludisme, et de sauver ainsi davantage de vies.
Bien entendu, cela ne peut être possible que si la sensibilisation touche les coeurs des uns et des autres. C'est pourquoi Dr. Aka Charles Koffi, à la suite du gouvernement, exhorte, «tous les parents et gardiens d’enfants à faire vacciner leurs enfants contre le paludisme». Pour finir, le conférencier a remercié les partenaires techniques et financiers ainsi que les acteurs de la société civile et du secteur privé. Leurs contributions conjuguées permettent ainsi à notre pays de sauver des vies par le biais de cette campagne vaccinale d'envergure, de protection et de prévention contre le paludisme, prévue, en Côte d'Ivoire, dès le 15 juillet.
A.V