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Sport Publié le 2 juillet 2024 | AIP

Reprise du service dans deux entreprises de Sikensi fermées pour pollution

© AIP
Reprise du service dans deux entreprises de Sikensi fermées pour pollution

Les travailleurs de l'huilerie de la société Adam Afrique et de l'entreprise Pharmacol de Sikensi ont repris le service mardi 02 juillet 2024, après l'exécution d'un arrêté du ministère de l'Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique ayant ordonné le 22 avril leur fermeture provisoire pour pollution de l'environnement.


La décision de réouverture provisoire des deux entreprises a été annoncée lundi 1er juillet 2024, par le conseiller technique du ministre de l'Environnement, Dadié Anoma, au cours d'une réunion tenue à la mairie, en présence des autorités administratives et politiques, des responsables des entreprises concernées, des travailleurs et des populations de Sikensi.


M. Dadié leur a délivré, à l'occasion, le message du ministre Assahore Konan Jacques, exhortant notamment les entreprises incriminées à respecter le nouveau code de l'environnement en vigueur depuis 2023, à travers la protection de l'environnement et la sauvegarde de la vie des populations.


"Tout le monde est content de reprendre le travail ce matin. Nous souhaitons que notre société continue de suivre les recommandations du ministère de l'Environnement afin que nous ne connaissions plus ce désagrément", a réagi le porte-parole du collectif des délégués du personnel d'Adam Afrique de Sikensi, Alain Serebo.


Des travailleurs de la société voisine productrice d'alcool, Pharmacol, étaient eux aussi heureux de retrouver leur usine sous la supervision de leur directeur technique, Alla Simon.


Le préfet de Sikensi, Kra Siallou, avait pour sa part encouragé ses administrés à se soumettre aux prescriptions du ministre de tutelle pour le bien-être de tous.


Adam Afrique et Pharmacol disposent de trois mois pour mener des actions recommandées par le ministère de l'Environnement, en l'occurrence la construction d'une station d'épuration de leurs effluents, sous peine de subir une sanction de fermeture définitive.


Des missions régulières de contrôle dans la zone seront effectuées par des agents du ministère même si les structures concernées ont fait preuve de bonnes dispositions ayant favorisé la reprise des activités.


(AIP)

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