La Géorgie a ouvert le score, y a cru avant que l'Espagne ne se mette réellement en route, raflant au final un large succès. Tout n'est pas parfait, mais la Roja va devoir corriger les derniers bugs avant le grand rendez-vous contre l'Allemagne.
Sur le papier, l' Espagne était dans une situation favorable. Sortie du présumé groupe de la mort avec trois victoires en trois matchs, la Roja avait hérité d'un tirage au sort abordable pour son 8e de finale. Mais la Géorgie, invitée surprise, venait de tomber le Portugal, et entendait bien accrocher un autre adversaire de prestige à son tableau de chasse, n'ayant clairement rien à perdre.
Néanmoins, le début de match était conforme aux attentes : l'Espagne a rapidement confisqué le ballon, et les occasions ne tardent pas à arriver, comme sur un centre de Dani Carvajal repris du bout du soulier par Pedri (5e). Giorgi Mamardashvili doit s'employer pour sortir une tête de Carvajal (10e), les corners pleuvent, mais pas de but. Et l'on sent la Roja impatiente de briser la muraille géorgienne. Trop impatiente, puisque la défense aborde de façon trop nonchalante la première incursion géorgienne, sous la forme d'un déboulé de Otar Kakabadze. Le centre n'est pas parfait, mais Robin Le Normand, sous la pression, envoie le ballon dans ses propres filets (19e).