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Sport Publié le 29 juin 2024 | Le Nouveau Réveil

Etablissements privés laïcs : Les fondateurs menacent de fermer pour une dette de 72 milliards

© Le Nouveau Réveil
Etablissements privés laïcs : Les fondateurs menacent de fermer pour une dette de 72 milliards

72 milliards FCFA, c’est la somme que reste devoir l’Etat de Côte d’Ivoire au titre de l’année scolaire 2022-2023 aux fondateurs d’établissements privés laïcs de Cote d’Ivoire. Cette annonce a été faite au cours d’une conférence de presse organisée, à cet effet, par la Fédération des établissements privés laïcs de Cote d’Ivoire (FENEPLACI) le vendredi 28 juin 2024, à son siège, sis aux Deux-Plateaux-Cocody.


Le président de la FENEPLACI, Ibrahim Karamoko a exigé à l’Etat le versement immédiat de la somme de 72 milliards FCFA au titre de l’année précédente pour libérer les enseignants. « 65% des apprenants et 75% des infrastructures sont en souffrance, la rentrée scolaire c’est dans 2 mois et si nous ne réglons pas ce problème, cela risque de conduire à la fermeture des écoles à la rentrée 2024-2025, parce que les professeurs ne viendront pas », a-t-il expliqué.


Ibrahim Karamoko a également rappelé que la Primature et la tutelle sont informées, mais rien n’est fait pour arranger la situation. « Dans notre convention, nous devons être au 2/3 du paiement, mais jusqu’à présent, nous n’avons reçu aucun document financier venant de l’Etat. Les établissements privés sont à l’agonie et exigent gain de cause », s’est-il exprimé. 


 Le porte-parole des associations de fondateurs d’écoles privées et laïcs de Côte d’Ivoire, Oumar Diallo a déclaré : « L’Etat doit aux établissements privés de l’enseignement général et de la formation technique, une somme de 72 milliards, au titre de l’année scolaire 2022-2023. » Il a aussi ajouté que celle de l’année scolaire 2023-2024 est estimée à 140 milliards de francs CFA. Révélant le montant global des passifs. « 25 617 0000 FCFA ; et ces passifs constituent un important manque à gagner qui entrave considérablement le développement des établissements privés », a-t-il fait savoir.


P. KONAN (Stagiaire)

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