La Côte d’Ivoire a fait de l’intégration régionale un pilier de son développement, a relevé lundi 10 juin 2024, le directeur général de la coopération au développement du ministère de l’Economie, du Plan et du Développement, Phillipe Lasmel, à l’ouverture d'une réunion régionale des organisations intergouvernementales (OIG) de l’Afrique de l’Ouest et des agences des Nations Unies.
Aux dires de M. Lasmel, malgré les avancées économiques des Etats de la sous- région, ils ne pourront pas répondre présents au rendez de réalisation des ODD de 2030. Il est ainsi urgent de se mobiliser autour de tous les leviers susceptibles d’inverser cette tendance. A cet égard, l’intégration régionale constitue un levier essentiel pour atteindre les objectifs de développement durable et mieux répondre aux aspirations de bien-être des populations africaines, estime-t-il.
La Côte d’Ivoire entend donc saisir l’intégration comme une opportunité de développement. A ce titre, elle compte s’investir pleinement dans les organisations sous-régionales, étant convaincue de la contribution essentielle des réponses globales et communes aux défis de développement des pays.
Cette importance accordée à intégration dans le plan développement du pays se traduit au plan national par la nomination d’un ministre délégué aux Affaires africaines et de l’Intégration, par la mise en place d’une direction en charge des affaires économiques régionales au niveau du ministère de l’Economie, du Plan et du Développement, ainsi que de la mise en place d’un comité national de la Zone de libre-échange continentale africaine ( ZLECAf).
« Toutes ces actions et initiatives non exhaustives témoignent de l’attachement de la Côte d’Ivoire à l’intégration régionale et des peuples africains », a ajouté Lasmel Phillipe, représentant la ministre Kaba Nialé à cette réunion.
Ces travaux portent sur le thème "Renforcer la synergie d’actions pour accélérer l'intégration régionale et le développement durable en Afrique de l'Ouest dans un contexte de défis multiples". Ils vont permettre, durant deux jours, de renforcer le partenariat pour le développement durable entre les entités du système des Nations Unies représentées par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), le Programme alimentaire mondiale (PAM) et les autres agences des Nations Unies, et la CEDEAO ainsi qu'avec les OIG d'Afrique de l'Ouest.
Il s'agit également d’examiner les progrès de l'intégration régionale, discuter des conclusions de l'étude conjointe CEA-CEDEAO-PAM-CILSS sur les canaux de transmission entre le cadre macroéconomique et la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest et du Centrale, d’échanger sur les récentes initiatives sous-régionales phares entreprises par la CEA, le PAM et d'autres agences des Nations Unies et OIG ouest-africaines autour des quatre groupes de collaboration.
(AIP)