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Sport Publié le 10 juin 2024 | AIP

La Côte d’Ivoire agit fermement dans le cadre de la lutte contre les nouvelles formes de criminalité (Autorité)

© AIP
La Côte d’Ivoire agit fermement dans le cadre de la lutte contre les nouvelles formes de criminalité (Autorité)

Abidjan (AIP)- Le commissaire du gouvernement, le colonel Judicaël Kouadio Konan, a affirmé que la Côte d’Ivoire agit fermement dans le cadre de la lutte contre les nouvelles formes de criminalité.


Il s’exprimait samedi 1er juin 2024, à la cérémonie de clôture de la 8e édition de la session de formation en droit international des droits de l’Homme sur la lutte contre les nouvelles formes de criminalité démarrée le 27 mai.


Cette session a été initiée par la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté, en collaboration avec la Fondation René Cassin de Strasbourg, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), avec l'appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l’ambassade de France en Côte d’Ivoire.


Pour le colonel Konan, l’action de la Côte d’Ivoire reste indéniable, notamment par les conventions auxquelles elle est Etat-partie, tous les dispositifs depuis le plan international qu’elle a réussi à transposer avec l’adoption de la révision de son dispositif pénal depuis 2018-2019.


“Le nouveau code pénal, le nouveau code de procédure pénal qui prennent en compte toutes ces infractions, toutes ces nouvelles formes de criminalité auxquelles notre pays fait face. Pour dire que la Côte d’Ivoire, pour ma part, reste pionnière dans la lutte contre les nouvelles formes de criminalité", a-t-il déclaré.


Pour lui, il faut une adaptation des textes en vigueur pour plus d’efficacité. "Lorsque nous parlons d’adaptation dans le cadre de la lutte contre les nouvelles formes de criminalité, il est question d’adapter ou encore de réviser et modifier toutes les normes en vigueur pour qu’elles puissent embrasser tout le champ, autant que faire se peut, de la commission de ces infractions", a-t-il indiqué.


"Nous parlons d’adaptation parce que ces infractions n’existaient pas par le passé, elles sont nouvelles. Et vous savez, en matière pénale, la loi pénale est d’interprétation stricte. Ce que la loi a prévu, c’est ce qu’elle prendra en compte. Donc pour l’efficacité de la lutte contre les nouvelles formes de criminalité, il y a lieu de revoir le dispositif pénal en vigueur", a soutenu le procureur près le Tribunal militaire d’Abidjan.


L’officier supérieur a expliqué que les nouvelles formes de criminalité ne sont pas spécifiques à la société militaire ou à l’institution de la défense et sont aujourd’hui internationales. "Les choses partent dans ce sens, dans une certaine forme de complexification qui rend les nouvelles formes de criminalité difficilement cernables et particulières", a-t-il relevé.


Il a salué la pertinence de la session de formation à laquelle plusieurs officiers des forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire ont pris part.


Le commissaire du gouvernement a assuré que pour une réponse efficace dans le cadre de la lutte, un projet a été présenté au ministre d’Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, qui a autorisé un partenariat institutionnel avec la Fondation Friedrich Naumann en vue de la formation des militaires.


"A partir de ce moment-là, si ceux qui planifient les opérations ont une bonne connaissance de ces nouvelles thématiques, elles pourront efficacement répondre à ces menaces qui planent tant sur la Côte d’Ivoire que sur toute la sous-région, et qui ont des relents sur le plan international", a-t-il exprimé.


Selon le colonel, lorsqu’on parle par exemple de criminalité transnationale, c’est pour dire que cela implique plusieurs Etats. "Plus nos forces sont formées, sensibilisées à cette question, plus on sait apporter des réponses efficaces et robustes pour contrer ces menaces", a assuré le colonel Judicaël Kouadio Konan.


Une centaine d’auditeurs ont été formés par 12 experts internationaux durant 50 heures de cours. Les personnes formées étaient des magistrats, des commissaires de police, des avocats, des membres du corps préfectoral, des officiers des forces de défense et sécurité, des militants des droits de l’Homme et de la société civile.


(AIP)


gak/cmas

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