L'Union Européenne (UE), Expertise France et le ministère ivoirien de la cohésion nationale, de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté ont soutenu le mardi 21 mai 2024 à Abidjan les différents aspects de l'atelier portant clôture du projet d'appui à la lutte contre la traite des personnes dans les pays du Golfe de Guinée, notamment le Bénin, le Ghana, le Nigeria, le Togo et La Guinée.
Ce projet soumis permettra selon la ministre Myss Belmonde Dogo d’évaluer les acquis et avancées de la lutte contre la Traite des Personnes dans les pays du Golfe de Guinée.
Cette action soutenue par Expertise France depuis 2019 en collaboration avec l'Union Européenne s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet régional d'Appui à la lutte contre la traite des personnes (ALTP).
Présente à cette rencontre, la ministre Belmonde Dogo s'est réjouie des différentes avancées en termes de stratégies pouvant remédier au fléau. ''Je reste plus que persuadée que la conjugaison de nos efforts soutenus permettra de réussir le pari de l’éradication de ce crime odieux sous toutes ses formes mais surtout de punir sévèrement les ennemis et détracteurs de la vie humaine. Cet atelier de clôture de la première phase du projet permettra certainement d’évaluer les acquis et avancées de la lutte contre la Traite des Personnes dans les pays du Golfe de Guinée.
Nous ne doutons aucunement que les représentants de chaque pays ici présent, sauront vous relater avec précision et de manière exhaustive, toutes les actions mises en œuvre avec le soutien de l’Union Européenne et Expertise France, pour réduire l’impact de la traite des Personnes sur nos populations'', a mentionné Myss Belmonde Dogo.
Poursuivant, elle a ajouté que'' Tout cela dénote de l’importance du projet <<Appui à la Lutte contre la Traite des Personnes dans les pays du Golfe de Guinée>> pour nos différents pays. Je réitère encore tous mes remerciements à l’Union Européenne et Expertise France et je saisi l’occasion pour demander au nom de tous les pays ici présents, une seconde phase de ce projet et, vu le caractère transnational du phénomène de traite des personnes, son extension à toute la sous-région ouest africaine'', a-t-elle voulu.
L'évaluation des différents projets a offert une opportunité aux pays concernés en vue d'anticiper sur les aspects néfastes, afin de lutter contre la traite des personnes.
La responsable du pôle migration, Genre et droit humain, Sandra Perrot a conseillé toutes les parties prenantes à se mobiliser pour atteindre l'objectif voulu et étendre ces différents souhaits à travers l'Afrique. '' La coopération et la collaboration entre pays de la région, dans le domaine de la lutte contre la traite des personnes, reste un enjeu stratégique pour toute la sous-région qui traverse une conjoncture difficile du fait des menaces terroristes, de la criminalité organisée et de la migration irrégulière aux conséquences souvent dramatiques. La coordination et les synergies régionales constituent donc, pour les autorités nationales ainsi que pour les partenaires internationaux, un pilier essentiel et prioritaire dans la construction d'un environnement humain, économique et sécuritaire protecteur des populations'', a dit Sandra Perrot.
Cyprien K.