L’Union Nationale des Journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI) a lancé officiellement les activités liées à la 31ème Journée mondiale de la liberté de la presse autour du thème central, «la presse au service de la planète :le journalisme face à la crise environnementale », ce jeudi 02 mai 2024 à la Maison de la Presse sis au Plateau.
En prélude, à la Journée mondiale de la liberté de la presse décrété par l'UNESCO et célébré chaque 03 mai, Jean Claude Coulibaly, président de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI) a pour sa part indiqué que le choix de ce thème n’est pas fortuit, il s’est fait car «le journaliste est un acteur majeur de la société, l’amplificateur de toutes les activités de la société, l’écrivain du présent, un tel thème ne peut être abordé sans le journaliste ». De plus, il a invité tout le monde à faire des efforts pour lutter contre le réchauffement climatique. «Il nous appartient de revoir notre manière de vivre en adoptant des gestes simples qui peuvent nous sauver », a-t-il conclu.
Lala Okou, représentante de l’UNESCO a au nom du représentant résident Omar Diop, indiqué que «ce thème choisit par l’UNESCO met en lumière un aspect important car les médias jouent un rôle vital dans la sensibilisation du public ».
Elle a expliqué que le 3 mai est une journée pour nous rappeler notre éthique et invité tous les acteurs des médias à participer à cette célébration ce jour au stade de la RTI. Elle les a aussi exhorté à profiter de cette journée pour défendre les valeurs de la presse.
Un panel, modéré par Ben Diakité, vice-président de l’UNJCI a eu lieu autour de différents sous thèmes issus du thème central pour permettre aux journalistes de bien cerner cette thématique mondiale et s'enquérir de pistes de solution pour apporter leur contribution à la lutte contre la crise environnementale. Au cours de celui-ci, Professeur Kouadio Kouamé Georges, directeur général de l’environnement et conseiller technique au Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, a autour du sous thème “aperçu de la politique environnementale du gouvernement ivoirien” informé que «l’objectif est de réduire le gaz à effet de serre de 30,41%». Il a révélé que « nous sommes passés de 16 millions à 3.000.000 d’hectares de forêt ». Cependant, « il est important que nous puissions faire en sorte de reverdir la Côte d'Ivoire ». Par ailleurs, il a rassuré que des efforts sont fait pour apporter l’éducation environnementale à tous pour préserver notre environnement immédiat.
Armande Laetitia Lath-Ohouo, cheffe de département développement durable au groupe SIFCA, a sur le sous thème “la problématique de l’agriculture face au réchauffement climatique” affirmé que la SIFCA fait de la «sensibilisation à travers des chartes. Nous reboisons en plantant plus de 300 arbres par an». Et d'ajouter, « la lutte contre le changement climatique est l'affaire de tous». Et d’inviter, « à la sensibilisation de toutes les entreprises à unifier les efforts pour atteindre des résultats concluants».
Paterne Kraidi chargé de la communication au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) sous le sous thème “le journalisme face aux défis environnementaux ” a invité les journalistes à « renforcer leur couverture éditoriale sur les questions environnementales, à amplifier la voix pour toucher plus de personnes, à se fier aux autres piliers du journalisme de solution et à créer des rubriques dans les médias ou des médias spécialisés ».
Ange Boni Yéyé, Assistant programme chargé des sciences exactes et naturelles à l'UNESCO a quant à lui exposé sur le sous thème “Lutte contre le dérèglement climatique : le combat de l’ONU (UNESCO) “. Justifiant le choix du thème central il a révélé que « le changement climatique est une question qui touche tout le monde et l’UNESCO tend la perche à la presse pour relayer les informations pour qu'elles soient entendues par tous».
L'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 3 mai Journée mondiale de liberté de la presse, ou tout simplement Journée mondiale de la presse, pour sensibiliser à l'importance de la liberté de la presse et rappeler aux gouvernements leur obligation de respecter et faire respecter le droit de liberté d'expression consacré par l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme.
R-SEKONGO