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Sport Publié le 30 avril 2024 | AIP

Une pénurie de viande due à un mouvement d'humeur des éleveurs de bœufs à Bondoukou

© AIP
Une pénurie de viande due à un mouvement d'humeur des éleveurs de bœufs à Bondoukou

Une pénurie de viande est constatée dans les marchés de Bondoukou, depuis, lundi 29 avril 2024, du fait d'un mouvement d'humeur des éleveurs de bœufs à Bondoukou, qui se plaignent du nombre de bêtes incinérées car jugées porteuses de gênes nuisibles aux hommes et inaptes à la consommation par la direction régionale du ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH).


Selon le conseiller Bah Oumar, du collectif des vendeurs de bœufs, les bouviers de Bouna et Doropo, refusent de leur livrer des bœufs vu le nombre important des animaux abattus pour des raisons sanitaires lors des inspections effectuées par la MIRAH à Bondoukou, Ils sont par conséquent, privés de viande nécessaires à la vente et à consommation locale, dans cette localité.


Pour Seydou V, un habitant, les bœufs vendus à Bondoukou servent aux cérémonies festives. Il dit ne pas comprendre que cette même viande, arrivée à l'abattoir pour des contrôles soit saisie et rejetée pour des causes sanitaires. Selon lui, ces saisies sont abusives.


Cette situation perdure depuis deux ans, aux dires des bouviers.


La préfecture de Bondoukou avait pris des mesures pour concilier les vues et éviter une crise alimentaire majeure, l'année dernière.


Interrogée par l'AIP, la directrice régionale du MIRAH, Roselyne Bonhoulou, affirme que cette décision des bouviers et autres, exerçant dans ce secteur, est incompréhensible.


" Tous les bœufs qui ont été abattus, le sont pour des raisons sanitaires. A ce jour, neuf animaux ont été abattus, depuis le debut de l'année, après une saisie totale. Quand nous constatons que l'animal n'est pas en bonne santé, que la rate est touchée, il est exigé de l'abattre ", a-t-elle expliqué.


Pour Roselyne Bonhoulou, il n'est pas question de faire du mal aux populations. Les cas de tuberculose des animaux exigent un déclaration obligatoire.


" Je ne suis pas venue pour leur faire du mal, je suis venu pour la sécurité sanitaire", a-t-elle insisté.


Le maire de Bondoukou, Ouattara Anzoumana, interpellé, a rencontré, mardi 30 avril 2024, à la mairie, les vendeurs de bœufs et les appelés à reprendre le travail pour le bien des populations.


(AIP)

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