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Sport Publié le 22 avril 2024 | Le Nouveau Réveil

Etat de délabrement avancé, risque élevé de perte de registres et d’incendie, insécurité… : La sous-préfecture de Toumodi attend une réhabilitation profonde

© Le Nouveau Réveil
Etat de délabrement avancé, risque élevé de perte de registres et d’incendie, insécurité… : La sous-préfecture de Toumodi attend une réhabilitation profonde

La sous-préfecture de Toumodi, chef-lieu de la Région du Bélier, est dans un état de délabrement très avancé. Toiture en lambeaux, salle de conférence inondée en cas de pluie, salle de conservation des registres très humide avec des registres atteints de moisissures, insécurité du fait de manque de portail et de clôture adéquate, odeurs d’humidité dans les bureaux, c’est le triste constat qui nous a été donné de faire, hier mercredi 17 avril 2024.


En effet, sur instruction du Président du Conseil régional du Bélier, Raymond Konan Kouakou, saisi pour les dégâts causés par la forte pluie du mardi 16 avril dernier, son directeur de Cabinet, Aristide N’Dri, a, aux côtés de la sous-préfet, dame Kouassi Arnaud, fait l’amer constat de cette triste réalité dans laquelle baignent les locaux de la sous-préfecture. Lieu privilégié des cérémonies de grande envergure à Toumodi, la sous-préfecture attend une réhabilitation profonde


L’APPEL A L’AIDE DU SOUS-PREFET


Très triste de voir son lieu de travail dans cet état, Mme Kouassi Arnaud, qui a pris service le 20 novembre 2023, dans la cité de l’Agouti, a exprimé son inquiétude « C’est une vieille sous-préfecture, le bâtiment date des années 1960. Et aujourd’hui, le bâtiment a besoin de rénovation. La toiture est partie du fait d’une tornade en 2018. Quand il pleut l’eau rentre dans les salles, les bureaux. Malheureusement, hier mardi 16 avril (Ndlr), après la forte pluie, il y a eu assez d’eau dans la salle de conférence qui a été inondée. Et le risque c’est que l’eau passe à travers les fils électriques et il peut avoir un court-circuit qui pourrait provoquer un incendie. Chose que nous ne souhaitons pas d’ailleurs… », a-t-elle d’emblée indiqué avant de relever pour ce qui concerne les registres ceci « Voyez ici les registres d’état civil datent de 1901. Toumodi n’était pas encore une Sous-préfecture mais les colons y travaillaient et ont fait des enregistrements de naissances. 


Avant 1980, tous ceux qui sont nés à Toumodi ont leur registre au centre d’état civil de la sous-préfecture et quand il pleut l’eau rentre dans la salle de conservation des registres. Il y a un grand risque, car nous pouvons perdre ces registres à tout moment. Ce que les gens ne savent peut-être pas, c’est que pour rétablir un registre, cela coûte extrêmement cher à la justice. 


Voilà pour quoi nous émettons le vœu cher de voir, les cadres de Toumodi, les autorités politiques et administratives, le Gouvernement à travers notre tutelle, les ministres, filles et fils de Toumodi, nous venir en aide. Cela y va de l’intérêt de tous, c’est l’avenir des enfants qui naissent en sous-préfecture et tous ceux qui sont déclarés déjà à la sous-préfecture… », a-t-elle lancé cet appel avant de faire noter d’autres conséquences pour les élèves et étudiants qui, pour des concours, ont besoin d’extrait d’acte de naissance. Notamment au mois de juin où la demande est forte. Il en est de même pour ceux qui doivent voyager hors de la Côte d’Ivoire « Nous avons besoin urgemment de l’aide de la part du Gouvernement… », a-t-elle plaidé avant de pointer du doigt la sécurisation des locaux qui, une fois la nuit tombée, deviennent un lieu d’hébergement pour les malades mentaux (fous) de la ville et un lieu de raccourci dans la journée pour les usagers « (…) Nous avons besoin d’une clôture en bonne et due forme et un portail pour l’entrée principale pour mieux sécuriser nos locaux. 


Nous avons en main la vie des milliers de personnes ici et bien souvent, ce sont des recherches infructueuses, cela à cause de l’humidité, la pluie qui rentre à travers les persiennes, nos registres sont détruits… », a-t-elle insisté dans l’attente de mains secoureuses pour le bien de l’administration sous-préfectorale.


JEAN PAUL LOUKOU

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