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Sport Publié le 6 avril 2024 | AIP

La troisième édition du Giga camp de basket fille lancé à Gagnoa

© AIP
La troisième édition du Giga camp de basket fille lancé à Gagnoa

Gagnoa (AIP)- La troisième édition du Giga camp de basket ball féminin de Gagnoa, dénommé ‘Othè’ (vaillante, battante et courageuse en langue locale Béthé) 2024, a été lancée jeudi 04 avril 2024 au terrain annexe de la place Laurent Gbagbo de Gagnoa, sous la présidence de la représentante de la marraine du camp de basket, la ministre de la Cohésion sociale, de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo.


Au total, plus de 500 filles, âgé de sept à 17 ans, issues des différents établissements scolaires de la ville de Gagnoa, prennent part au camp de basket.


« C’est une façon pour nous, de les orienter vers un meilleur centre d’intérêt », a déclaré la promotrice de OHTE 2024, Mme Virginie Inchaud, ancienne basketteuse internationale, résidente et exerçant à Gagnoa.


Le camp, qui se déroule sur trois jours, est réparti deux phases, dont l’initiation au basket les deux premiers jours, où l’on initie les filles pour apprendre les automatismes au basket. La troisième journée est réservée à un tournoi entre les filles de Gagnoa, Oumé, Lakota et Guibéroua, ponctuée par un trophée.


Celle que l’on dénomme Maman Basket a indiqué vouloir faire de ce camp annuel, une lucarne pour amener le plus grand nombre de jeunes filles à s’intéresser au sport et notamment au basket-ball. Son souhait, est qu’à moyen terme, Gagnoa ait encore plus de filles qui pratique la discipline, avec pour ambition d’y créer une équipe permanente qui puisse participer au championnat national, ainsi qu’aux compétitions internationales plus tard.


Elle a révélé qu’a son arrivée à Gagnoa en 2021, dans le cadre de ces activités professionnelles, il n’existait pas d’équipe féminine de basket-ball.


« Et c’est ce qui m’a donné l’envie de créer un camp et à partir de ce camp, nous avons mis en place l’Académie des anciens basketteurs du fromagers (AABF), où maintenant, il y a des jeunes filles qui s’entrainent et qui, au vu du travail réalisé, pourront participer à un championnat national », a assuré Virginie Inchaud.


Tout en saluant l’accompagnement de la direction régionale de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (DRENA), ainsi que celui des différents chefs d’établissements, elle a invité les parents encore « sceptiques » à la pratique du sport par leurs filles, de rejeter tout « préjugé ».


A tous, Mme Inchaud a assuré qu’une fille qui pratique du sport, est « plus ouverte et plus concentrée », et que nombreuses sont les filles qui ont fait du sport qui, aujourd’hui, ont réussi et sont à des postes de responsabilité.


« N’ayez pas peur de faire venir vos filles au basket, elles seront encore plus intelligentes d’ailleurs, elles pourront se confronter aux autres personnes d’autres milieux et ainsi êtres plus épanouies », a-t-elle plaidé.


La directrice générale de la Cohésion sociale, Mme Kouadio, représentant la marraine, Myss Belmonde Dogo, a annoncé « l’accompagnement permanent » de la ministre qui, en sa qualité d’ancienne basketteuse et de cadre de Guibéroua, envisage de « soutenir » les filles.


Démarré jeudi, le giga camp de basket féminin prend fin samedi après-midi.


(AIP)


dd/fmo

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